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(Thomas en média)

Bonjour à tous, je me présente, je m'appelle Thomas et j'ai 16 ans, 
J'habite en Allemagne, dans une petite ferme paisible avec ma mère, mon père et mon  grand frère Robin, et je suis présentement  sur une botte de foin entrain de me battre avec mon frère.
Nous rions comme quand nous étions enfants , Robin finit par me balancer sur la cage à poule qui a gardé des marques de mon postérieur et quelque poules s'en sont allés.

《C'est sa ! Fuyez bande de poules mouillées !》 Crit mon frère en agitant les bras.

Je ris niaisement à ses blagues nulles et retourne dans la petite baraque blanche et noire.
Je prends ma mère dans mes bras et salua mon père qui venait juste de rentré. En entrant dans ma chambre je m'affale sur le petit lit placer dans l'angle de celle ci , mon lit est recouvert de feuilles maintenant abîmées par mon corps.
Sur ces feuilles, je marque tout ce que je découvre d'intéressant sur Internet, ne vous en faites pas , je ne suis pas un pervers.
Je me relève et regroupe les feuilles froissées en un seul tas que je pose sur mon bureau qui est également en désordre.

*

L'heure du dîner arrive enfin, une douce odeur se répand dans toutes les pièces de la maison.
Je descends les escaliers à toute vitesse et me précipite dans la salle à mangée.
Un plat de pâtes à la carbonara est disposer en plein milieu de la table, j'en ai l'eau à la bouche.
Je me lave les mains et m'installe à table, je me sers au moins 4 fois quand tout à coup, mon père fit une grimace et écarquilla les yeux en me fixant.
Une détonation retentit puis il tomba à la renverse, la source de ce bruit est passé juste à coter de mon oreille droite et c'est à partir de ce moment là que mon cerveau et que mon corps ont arrêtés de fonctionner, je fus sonné et un bruit sourd perturbait mon ouï .
J'entendais comme des raisonnement.
Je réalise peu à peu se qu'il se passe.

《C'est pas possible.》 Dis je d'un ton sûre en esquissant un sourire.

Je sais que c'est un rêve.
Je cligne des yeux jusqu'à en pleurer,  je ferme les yeux et me détend, je les rouvrent mais cette fois ci, les secours sont là,  je suis totalement éteint, mes yeux se ferment un peu plus puis plus rien.

*
Je me réveille comme tout les matins dans mon lit.
C'était un rêve?
Je me rends dans le salon où ma mère regarde la télévision enroulé dans une couverture, une tasse de café à la main.
Je la salue avec un regard confus .

《-  Pourquoi tu me regardes comme sa ? me demandes-t-elle.

    - Parce que j'ai fais un cauchemar bizarre.

     - Tu sais, si quelque chose ne vas pas, tu peux m'en parler, il ne faut pas que tu te replie sur toi même.

     - Je ne comprends pas pourquoi tu me dit sa ?

     - Tu rigoles j'espère ? M'interrompt ma mère.

     - Non ,pourquoi ?

     - Bon. Ton père est décédé, alors ne joue pas à sa avec moi ! Cris-t-elle.

Ni une ni deux, mon cerveau fut  retourné , ce n'était pas un rêve...
En observant ma mère de plus près, je remarque qu'elle a de grandes cernes, les yeux rouges et regarde un film romantique..beurk.
Je remonte dans ma chambre et réalise.
Mon père est mort...
Mais qu'est ce que j'attends !
Je cours , prends mon manteau et mon vélo puis m'en vais jusqu'à l'hôpital le plus proche.
Je pédale si vite que je ne prends même plus le temps de respirer. Je  double les voitures, je vais à une vitesse fulgurante et je suis à bout de souffle mais je ne m'arrêterai pour rien au monde.
Sans me soucier des voitures qui me klaxonne, je continu mon chemin à travers les prés et les chemins de terre, au bout d'environ 40 minutes, je m'arrête devant le bâtiment, mes poumons me brûle énormément et j'ai un goût de sang dans la bouche, je marche jusqu'à la réception et demande à voir mon père.

《- Chambre 344 Mais...  .》 Me dit la dame qui tenait l'accueil.

Je file sans l'écouter, je prends les escaliers et monte les marches trois par trois, j'arrive au 4 e étage et cherche la chambre.
J'entre dans la pièce et vois le corps de mon père convulser et trembler.
Les chirurgiens se tournent tous vers moi,  l'un d'eux me pousse à l'extérieur.
Je cris, je pleure, je frappe dans les murs .
Je finis par me replier sur moi même et par croiser les bras au dessus de mes genoux.
Pourquoi moi !?
C'est la question que je me pose sans cesses.
Au bout d'un certain temps à entendre les cris des médecins, ceux ci s'arrêtent fesant place au silence.
La porte s'ouvre doucement et une femme blonde se place devant moi, accroupie.

《Je suis désolée, mes condoléances.》

Dès le début de sa phrase, je m'étais lever, j'entre dans la chambre et y vois des gens fermer un sac avec le corps inerte de mon père, celui qui m'a tout appris, me défendre, avoir de bonnes notes,  jouer au tennis, conduire un tracteur, celui qui ne m'a jamais abandonner et qui m'a toujours aider même si lui même n'en était pas capable, et maintenant il n'est plus là,  je ne lui ai même pas dit adieu.
Je vois alors pour la dernière fois le visage de mon géniteur qui devient pâle .
Les médecins savent plus que moi que c'est fichu... Il ne se réveillera jamais.
Je m'en vais rempli de colère et de tristesse et monte sur mon vélo.

Je retrouverais l'homme qui a fait sa, je le jure.

Sleepwalker [EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant