17

14 3 0
                                    

Cela fait plus de 3# que je suis enfermée ici, personne n'est venu me voir. Cela veut donc dire qu' Aaron est vraiment parti. Je sais que nous avons énormément de problèmes ces temps ci, mais est-ce une raison pour me laisser toute seule et sans rien me dire?

La porte de l'atelier s'ouvre, je me lève et me tenant à bonne distance de la porte croyant que c'était mon supposé père.
Je remarque avec un grand soulagement que ce n'est pas lui, mais Lidia.

Elle: suit moi.

Sa voix est glaciale, mais je suis au moins sûr qu'elle ne me fera pas de mal, je suis quand même sa petite soeur.
On arrive dans sa chambre, qui est dans un état pitoyable.

Elle: tu as vu comment c'est désordonnée, je veux que tout soit propre avant mon retour.

Je ne comprends pas, pourquoi ne pas le dire aux femmes de ménage.

Moi: tu veux que je dise à Julie de nettoyer??

Elle : non. C'est à toi de le faire.

Moi: quoi?!

Je regarde son expression croyant que c'était une blague mais non elle est très sérieuse.

Elle: tu étais membre de cette famille que parce que maman était , maintenant tu fais ce qu'on te dit et tu la ferme.

Elle prend son sac, et claque la porte. Nettoyer cette chambre ou même toute la maison ne me dérange pas, je suis habituée à travailler dur comme à l'orphelinat. Mais le fait d'être traitée en femme de ménage par sa propre sœur et dans sa propre maison est assez brusque pour moi.
Malgré tout, je me mets à ranger la chambre de ma sœur, j'ai promis à ma mère de veiller sur elle, et je le ferai.

Après 1# de travail, il ne me reste plus que la salle de bain à faire. Je la nettoie, et sors de la chambre de Lidia. Je la croise en sortant.

Elle: tu peux retourner à l'atelier. C'est là bas que tu dors.

Moi: quoi et ma chambre?

Elle: vas y tout de suite si tu ne veux pas que mon père t'y amène de force.

Elle part avec un sourire de triomphe. Que diable lui ai je fais?!
J'entre vite fait dans ma chambre et prend des habits de rechange et une couverture, je sors rapidement pour ne pas être vue.
Je retourne dans l'atelier et me fais un petit lit avec les tissus en coton qu'il y'a ,même de loin ma mère veille sur moi, je récite ma prière comme chaque nuit et me couche.

Quand l'amour s'en mêle.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant