Chapitre 1 - Le départ

348 20 27
                                    

Vielle version que je repost pour me marrer avec mes potes en la relisant .
Hélia et ses potes , je vous vois . On est tous passé par ça les gars 😭.

Le bruit insupportable de mon réveil sonne dans toute la pièce .

- Putain , foutu réveil !

Avec toute la volonté que je peux avoir un dimanche , je jette un œil à l'heure. Les barres rouges qui clignote m'indique 8h30, je souffle d'agacement. Je ne suis pas motiver pour me lever mais l'alarme incessante me broie les tympans. Je souffle et tâtonne la table en espérant trouver le coupable de mon réveil . Il tombe en fracas par terre quand je pose violemment mon poing sur le bouton d'arrêt.

- Éteins moi cette merde !

L'homme qui vient de crier depuis le rez-de-chaussée est mon père.
Ce n'est pas un père aimant , ni un père compréhensif . C'est homme terrifiant , que la violence définit aussi bien qu'un monstre . D'aussi loin que je m'en souvienne , ma vie à toujours était aussi minable . Je n'ai jamais rien dit quand il me touchait un peu trop perversement ou qu'il me frappait un peu trop brutalement ; car qui m'aurait aidé , qui m'aurait tendu sa main et murmuré des mots doux , de toute façon ? Surement pas ma mère , trop occupé à décuver de toutes les bouteilles qui traine par terre , allongé presque morte sur le sofa du salon. Je n'ai jamais eu l'occasion d'avoir un peu d'amour familiale et l'espoir d'en avoir m'a quitté depuis bien longtemps . Seulement se sont mes parents , et je ne peux rien faire que de courber l'échine.

Je marche vers mon sac , je l'ouvre et prend les premiers vêtements sur le tas .
Puisque nous déménageons aujourd'hui, j'ai un sac avec quelques affaires car le reste est dans les cartons , tous entassaient les uns sur les autres dans le jardin . Nous avons d'ailleurs eut de la chance qu'il ne pleuve pas . Mes parents n'ont jamais étaient très futés .
Je m'habille vite fait de couleur plutôt sombre avec une touche de rose. (voir média)

Je descend les escaliers le plus discrètement possible et entre dans le salon . Mes parents sont confortablement installés devant la télévision qui diffuse une émission risible. Ils ressemblent à un vrai couple . Je me suis toujours demandé s'ils s'aimaient vraiment . Mais je connais déjà la réponse , au vue des agissements de mon père envers moi ; je ne crois pas qu'il y ai un réel amour . Bien sûr , quand je passe à cotés d'eux , ils ne me lancent même pas un regard haineux , rien , une indifférence complète . Et c'est ce qui fais le plus mal . J'aimerais tellement qu'ils réagissent , qu'ils montrent une quelconque émotion a mon égard , même de la haine , du mépris ou qu'importent . Je déteste l'indifférence , j'ai l'impression de n'être personne , et croyez moi , c'est tellement plus violent que les coups , car ça tue le cœur et non le corps .

Mon ventre pousse un gargouillis peu séduisant et je me rends compte que la faim me gagne . Je pousse un soupire de résiliation , ni moi , ni ces loques qui parressent dans le canapé , ne prendrons l'initiative de faire le petit déjeuner . Je me dirige vers l'entrée et mets mes vieilles converses noirs .

Le soleil tape vraiment fort pour un matin. Je souris, penchant ma tête vers le ciel , les yeux fermés pour profiter des rayons chauds sur ma peau pâle . C'est un temps pour bronzer mais ma peau n'a jamais était réceptive au soleil .

Je dirige vers le petit chemin de gravier qui amène au parc . Je souris en pensant au bon petit déjeuner que je pourrais apprécier ce matin . Après quelque temps , je vois les stand vert et jaune avec le panneau « Festin Chez Paul » .
Paul est de loin le meilleur marchand de gaufres de toute l'Angleterre , les gens se pressent à son stand pour être les premiers . Il fait partit des raisons qui démontre le pourquoi d'autant de tourisme dans cette ville . Sans exagération , il est dans le troisième. Mais je n'ai jamais eu la chance de goûter les deux premiers. Quand il m'aperçoit , il me sourit comme s'il m'attendais , je lui fais un signe de la main.

Heart Reaper ,creepypasta [En pause pour réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant