61. AUGUSTE VILLOBON ©

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Et je demeure hypnotique face à tes pupilles semblables à deux pièces noires qu'on aurait jeté dans un lac puis qui seraient remontées à la surface. Je vois des vagues dans ton regard pourtant ce dernier ne l'est pas. T'as le regard fixe, insistant. Je veux que tu me regardes, à chaque parole, chaque geste. Observe-moi. Tu m'observes enfin. T'as des yeux incroyables. Inqualifiables. En fait je dis ça, j'en sais rien. Le temps passe trop vite, j'ai raté l'occasion de t'admirer à plusieurs reprises. Mais derrière ces deux verres, je peux apercevoir tes yeux et lorsque tu ris, tu parais tellement vivant lorsque tu ris. Ça m'enivre de te voir aussi heureux, je veux que tu souries, que tu me souries. Allez, souris. [...] 
Je rêve de toi, une énième fois. Endormie, réveillée, t'alimentes toujours autant mes pensées. Alors je me plais à croire que je traverse ton esprit quelques fois. Mon esprit à moi, tu l'as traversé qu'une fois. T'y es venu puis t'es jamais reparti.

Viens, on s'aimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant