Les alrunes Démons succubes susceptibles de revêtir les formes les plus diverses et d'où seraient issues la tribu des Huns. Par extension, figurines magiques comparables aux mandragores que les anciens Germains, Danois et Suédois auraient taillés dans des bois très durs et qu'ils auraient nourries et dévotement vénérées en vue d'une protection familiale ou d'une révélation de l'avenirLes asourasDivinités infernales qui, dans la mythologie grecques, s'opposent aux bienfaisantes Devas.Les babucesDémons mal définis qui tiendraient à la fois des esprits familiers etdes incubes. Jean Cassien, cité par Pierre Le Loyer, dit qu'ils sont tantôt les honorant, tantôt se haussant, tantôt s'humiliant. Et ces Babuces ne seraient-ils pas simplement les démons familiers des maisons, ou ceux qui se laissent inclure dans les chiffres et les anneaux, voire les démons incubes des sorcières.Les cabiresDivinités grecques dont l'origine exacte demeure inconnue, que les démonologues ne manquèrent pas, cependant, de transformer en entités infernales : " ce qui est certain, écrit l'abbé Migne en 1846, c'est que les Cabires sont des démons qui présidaient autrefois à une sorte de sabbat. Ces orgies, qu'on appelait fêtes des Cabires, ne se célébraient que la nuit : l'initié, après des épreuves effrayantes, était ceint d'une ceinture de pourpre, couronné de branches d'olivier et placé sur un trône illuminé, pourreprésenter le maître du sabbat, pendant qu'on exécutait autour delui des danses plus ou moins infâmes.Les cacodémonsNom donné dans l'antiquité aux esprits malfaisants, par oppositions aux Eudémons. Les cacodémons pouvaient se rapprocher des mauvais Anges et les Eudémons, des anges gardiens.Les cauchemarsTerme dérivé du verbe latin calcare : fouler et du moyen-néerlandais mare : fantôme nocturne. Le cauchemar prend l'aspectd'un rêve désagréable comportant des sensations d'oppression , voire d'étouffement. A. Paré, qui le désigne aussi sous le nom de chauche-poulet, attribue avec justesse sa venue à des excès de nourritures et de boissons. Ses contemporains cependant y décelaient la venue d'incubes ou de succubes selon le sexe du dormeur. Vers 1218, G de Tilbury prétendait que les sorcières avaient le pouvoir d'envoyer des cauchemars aux personnes qui leur déplaisaient. Pour sa part, R.P Delrio y décelait l'action (auprèsdes femmes) de Belzébuth qu'il désigne comme un démon dépuceleur.On venait, paraît-il, à bout des cauchemars en inondant la couche d'eau bénite, en récitant le Pater et l'Ave Maria, en utilisant des Agnus Dei . Mais le remède pouvait parfois s'avérer pire que le mal: un valet de ferme est torturé chaque nuit, rapporte H.Stalpaert pard'affreux étouffements qui le rendent incapable du moindre mouvement et même d'un appel au secours. Dès le lever du jour, son mal disparaît comme par enchantement. Le malheureux, certain d'être la victime d'un cauchemar, n'ose en parler à personne. Le fermier, inquiet de voir son ouvrier devenir aussi maigre et jaune en discute avec sa femme qui semble n'y rien comprendre non plus. Un matin, cependant, épuisé, le valet confie ses craintes à sa patronne et lui demande que faire pour se délivrer de ce mal. La fermière réfléchit et répond ensuite par un singulier conseil : pour capturer le cauchemar, le valet doit, la nuit suivante, en se couchant, poser un couteau à cran d'arrêt ouvert sur sa poitrine, le tranchant contre la peau. Intrigué par un tel conseil, le valet s'exécute mai, prudemment, tourne la lame vers l'extérieur avant de s'endormir profondément . Le lendemain matin,la fermière elle-même était fixée à la pointe du couteau sans pouvoir s'en détacher.
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L'appétit sexuel d'un démon
SpiritualCe document renferme un ensemble de recherche, fait sur des ensembles d'esprit démoniaque en vue d'apporter beaucoup d'éclairages sur les manifestations des démons durant la nuit.