Mémoire Perdue // Griezmann [TOME 2]

~19~

Lundi 6 mars 2018.
Vyctoria Lloris.
9h34.

Les rayons du soleil me font réveiller. Petit à petit, mes yeux commencent à s'habituer à cette lumière. Je me retourne et remarque une place vide et froide. Pas de trace d'Antoine alors que nous avons... dormi ensemble. C'est lui-même qui est venu à côté de moi, et je ne regrette absolument pas que nous avions dormi ensemble. J'avais besoin de lui, j'avais besoin de sa présence, j'avais besoin de sentir son parfum, sentir sa peau. J'avais besoin de lui parce que je me sentais vraiment seule, parce que j'ai perdu mon meilleur ami, Paul.

Je me redresse correctement et scrute la pièce à la recherche du footballeur.

Vycto : "Antoine ?"

Pas de réponse. J'espère qu'il n'est pas parti sans moi. Non, il ne ferait jamais un chose pareille ! Il n'a pas le droit de quitter l'hôtel sans moi.

Paniquée et énervée, je prends les vêtements d'hier en les enfilant rapidement. J'entends du bruit à l'entrée.

Vycto : "Antoine, c'est toi ?"

Je prends -au cas où- un couteau en s'approchant doucement vers la porte. Cette dernière s'ouvre, un pied dépasse, des cheveux châtains également. Je pousse un gros soupir de soulagement lorsque je vois que ce n'est autre qu'Antoine.

Vycto : "Tu m'as fait peur. J'ai cru que c'était un psychopathe qui était venu me violer ! Ne refais plus jamais ça !" Je pose le couteau à sa place.

Antoine : "Et tu avais besoin d'un couteau ?" Il arque un sourcil.

Vycto : "Oui, au cas où." Je hausse les épaules.

Antoine hausse, à son tour, les épaules. Et c'est à ce moment-là que j'aperçois qu'Antoine tient un plateau sur lequel des pains au chocolat et des croissants se sont rassemblés dans une assiette. À côté, il y a deux verres du jus d'orange.

Vycto : "Tu es donc parti chercher le petit-déjeuner ?"

Antoine : "Oui ! Tu croyais que j'allais partir d'ici ?"

Vycto : "Ouais."

Un sourire malicieux se dessine sur les  lèvres d'Antoine.

Vycto : "Quoi ?"

Antoine : "Je ne ferai jamais ça. Je resterai près de toi quoi qu'il arrive."