Vide grenier

I

 âmes sensibles s'abstenir de lire, mon écriture peut choquer.

 Je me délectais des cris de ce beau jeune homme à qui j'entaillais la peau. La lame de mon scalpel se posa sur le haut de son torse. Ses yeux apeurés me faisaient frissonner de plaisir. Il me suppliait d'arrêter, mais je ne pouvais pas. J'appliquais une douce pression avec la pointe de la lame. Il grimaça en gémissant de douleur. Un sourire heureux étira mes lèvres en un rictus malsain. Il ignorait à quel point j'aimais voir ce visage parfait déformé par la douleur, entendre ses cris me lacérer les tympans, son souffle chaud et saccadé, voir son corps brillant de sueur. Un filet de sang fit doucement son apparition à la pointe de mon scalpel. La lame glissa le long de son torse musclé, créant une ligne de liquide vital. Je rangeais mon arme de torture avant de poser mes lèvres sur le début de la blessure. Le garçon frissonna d'excitation au passage de ma bouche sur son corps nu. Je sentais son corps et son désir s'éveiller lentement. Il n'avait pas l'habitude que l'on joue avec lui, il était un dominant. Mais j'étais une joueuse, une dominante, une psychopathe. Je jouais avec ma langue le long de sa blessure. Lorsque ma bouche arriva à son pénis, il était déjà tendu. J'empoignais son membre à pleine bouche et commençais de lent va et vient. Je sentais mon propre désir s'éveiller et envahir mon corps me faisant gémir de plaisir, les mêlant aux gémissement du garçon me servant de jouet pour ce soir. Discrètement, ma main trouva le couteau que je dissimulais dans ma combinaison en cuir rouge. Je vins placer le métal froid à la base de l'entre jambe du jeune homme qui ne sembla même pas le remarquer. Je retirais ma bouche et tranchais d'un seul coup le membre tendu de l'homme à présent castré. Son hurlement me fit frémir de plaisir. Je ne serais plus moi-même avant un moment : Luxure était réveillée.