~Chapitre 28~

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Ça ne peut pas continuer comme ça...

PDV LÉNA

J'entrouvre les yeux, la lumière du jour passe légèrement à travers les rideaux. Je me retourne, cherchant Thomas.

Bah il est passé où?

Je m'étire et me lève. Je descend les escaliers, visiblement, je suis seule...
Un post-it fluo sur le frigo attire mon attention.

Je suis parti au lycée en avance, je devais passer chez quelqu'un avant.

Bon...

Je finis de me préparer et sors de la maison. Je commence à marcher, sans savoir pourquoi je ne prend pas le bus, en direction du lycée et j'arrive très rapidement devant ce dernier...

Le lycée est anormalement vide... je cherche mon téléphone mais impossible de le retrouver. Je crois que je l'ai oublié chez Thomas! Je soupire et entre à l'intérieur, je me baladais dans les couloirs sans but précis quand soudain, en plein milieu du grand couloir centrale, j'aperçois Thomas...

Et Morgane.

Ils s'embrassent.

Mon coeur se brise.

Je n'arrive plus à faire le moindre mouvement.

-C'est une blague... murmurais-je à moi-même

Les deux devant moi se tourne vers moi. Morgane tourne les talons et s'en va, me laissant seule avec le con.

Il me fixe dans les yeux et la lumière autour de nous s'assombrit.

-Qu'est ce que tu veux? demande-t-il d'un air hautain

Je ne répond pas et continue de le fixer.

Il lâche soudain un rire ironique:

-Ne me dis pas que je viens de te briser ton petit coeur fragile?

-Ta gueule.

-J'ai rien fait de mal, c'est toi qui t'ai imaginé des trucs sur nous deux qui n'arriverons jamais.

Je ne répond pas et essaie de respirer calmement.

-Je ne voulais que ton corps mais finalement j'ai déjà celui de Morgane alors tu peux partir, tu ne représentes rien pour moi, tu ne me sers plus à rien, continue-t-il

Mon coeur se brise un peu plus à l'entente de ces horreurs.

-Je ne t'aime pas Léna.

-Tu n'es qu'un connard Thomas! criais-je

Mais pourquoi je réagi ainsi, en temps normal j'aurais fait comme si cela de m'atteignait pas mais là je n'y arrive pas... c'est plus fort que moi.

-Et toi tu n'es qu'une conne d'avoir cru que je t'aimais! s'exclame-t-il avec un sourire mauvais sur le visage

Je ferme les yeux en inspirant pour essayer de calmer mon coeur qui tambourine dans ma poitrine.

Seulement un pari...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant