Lose it, Finn wolfhard

Ne t'inquiète pas

Le soleil se couchait, ma tête reposait sur la fenêtre. Le retour était long, je ne rigolais plus. Ne parlais plus, aussi. J'essayais juste de respirer, de ne pas me noyer. Ou du moins, de rendre cela moins douloureux. Finn, aussi, était sur la banquette arrière. Les écouteurs dans les oreilles, il semblait côtoyer le monde des rêves. Il était dans la lune et j'espère qu'elle était douce avec lui. Doucement, d'une main fragile, je lui piqua un écouteur. La voix de Mac Demarco enveloppa mon esprit. Son regard se posa sur mon visage, un regard inquiet. Aïe, peut-être qu'il avait deviné. Peut-être qu'il avait, même, pitié de moi. Aïe, ça fait mal à mon cœur. Mes yeux ont brillés, juste un instant. Pendant quelques secondes, mon masque était tombé. Mais bien vite, le mensonge reprit place. Je lui souris, un sourire qui se voulait rassurant. La mascarade pouvait reprendre.

Je reposa mes yeux sur la route, ignorant ses yeux. Du moins, je faisais semblant. Les musiques s'enchaînaient et tout ce que je souhaitais c'était de me libérer de cet étau. Je voulais fuir son regard inquiet, d'ailleurs pourquoi était-il inquiet ? Tout allait bien, nan ?

Mes jambes tremblèrent, on arriva chez moi. Je souris à tout le monde, j'avais joué le grand jeu. C'était, sûrement, le sourire le plus convaincant que j'avais. Je ne pouvais plus mentir. Je n'avais plus la force.

Après avoir claqué un bisous sur la joue de mes parents, je me laissa tomber sur le sol de ma chambre. Mes larmes coulèrent, enfin. Tremblements et larmes, j'étais un déchet. Je me consumais de jour en jour. La nuit embrasait mon esprit et je dansais avec des démons terribles. Quelle était la suite? Ma fin ?

On toqua à ma fenêtre, ma chambre était plongée dans la pénombre. La lune dessinait le contour de ses boucles.

"Qu'est-ce que tu fous là?"

Mes larmes avaient séchées depuis longtemps. Le vent me frappa, bouffé d'air frais dans mes poumons. J'étais en vie, tout allait bien hein ?

"Viens, comme avant."

Je ris, un rire sarcastique. Comme avant, comme avant, comme avant. C'était une comptine que je m'étais répéter cette année pour garder la tête hors de l'eau. Comme avant, comme avant, comment avant. Ça me faisait mal maintenant, de comprendre que rien n'était comme avant. Comme au bon vieux, hein ? Et putain, ça me rendait folle de jouer aux aveugles. Comme avant, comme avant, comme avant. Et maintenant, je me noyais.

J'agrippa sa main malgré tout. Une fois dehors, le feu qui brûlait en moi ne diminua pas. Pire, il devenait incontrôlable. Je ne voulais pas parler, je voulais pleurer. Finn me balança ma planche de skate, on dévala la rue de mon quartier. Le vent fouettais mon visage et pourtant, pourtant je ne me sentais pas libre. Arrivés au skatepark, on s'assit épaule contre épaule. Le silence de la nuit nous enveloppa. Le ciel étoilé veillait sur nous. La lune, magnifique à son habitude, brillait de mille feux. Je sortis une cigarette de mon short, comme avant.

"Tu sais que tu vas crever avec ces conneries?"

Et comme avant, il me réprimanda. Sa voix avait changée. Dès que ses lèvres s'étaient séparées pour parler, les étoiles s'étaient éteintes. Pour le laisser briller encore plus, égalant pratiquement mon amie la lune.

"T'inquiète pas, j'ai des poumons en or. Je suis immortelle."

Il souriait secouant sa tête, qu'il était beau. J'en oublia d'allumer ma clope. Ses yeux s'attachèrent aux miens.

"Tu l'allumes pas?"

Je secoua la tête, lui indiquant que non.  Alors, doucement, il la retira d'entre mes lèvres. Pour poser les siennes sur les miennes et ça, ça c'était pas comme avant.

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Voilà comme promis la tenue de Albane, c'est aussi celle qu'elle portait dans le dernier chapitre. Parce que tu vois c'est le même jour

LOVE LOVE LOVE 💗💗💗

Oh aussi pour ceux qui comprennent un minimum l'anglais j'ai commencé une fiction sur Finn mais version réseaux sociaux donc voilà si vous êtes intéressés