Adel :)

41 2 2
                                    

Mon collège ne vas pas me manquer. Les horribles murs orangés qui s'effritent quand tu les grattent...et les burgers fades de la cantine que nous préparait la dame avec sa sueur au front. nan le collège Victor-Hugo ne vas pas me manquer. Jen' ai fais pas mal dès collège. Jean-Rostand, Marie-Curie et Aristide...pourtant Victor Hugo était de loin le pire. Pourtant ce n'est pas pour ça que je suis partie. C'est beaucoup plus compliqué. Mais allons doucement, j'ai le temps de vous raconter tout ça il me reste quatre heures de vole.
Reprenons.
Le collège ne vas pas me manquer.
Pourtant certaines choses de ma vie d'avant vont me manquer.
Comme la vue des Champs Elysées par le petit balcon de ma belle chambre.
Ou les croissants de la grande boulangerie en face du centre commercial.
La vendeuse de Starbucks avec ses cheveux rouge flamboyant (la seule qui écrivait mon prénom correctement sur le gobelet) et le chat du voisin que je gavais en secret.
Tout ça ouai. Ça va me manquer.
Si tout ça va me manquer pourquoi suis je partie direz vous?
Eh ben pour tout avouer, c'est ma faute.
C'est entièrement ma faute.
Imaginé vous une vie idéal.
Fille unique, deux parents qui s'aiment, qui ont pour le dire assez d'argent (j'habite en face des Champs Élysée à Paris), populaire, assez jolie, des amis géniaux.
J'avais tout pour réussir.
Le hic?
Je voulais toujours plus.
Et j'avais un penchant pour les soirées.
Tout a commencé en 6ème. J'ai commencer à me faire des amis, à sécher des cours, à aller aux soirées tout les week-ends, je me suis tatouer,commencer à boire un peu, fumer par ci par là...des trucs pas toujours légaux...
Mes notes on baisser.
Mes parents on essayé de me résonner. J'étais pourtant pas bête quand je travaillais j'avais pour dire 15 de moyenne.
Mais je travaillais pas.
En 4ème j'allais presque plus en cours. Quand j'y allais' je me faisais renvoyé de cours ou je récupérais les heures de sommeil perdu.
Je détestais les profs.
Toujours à vouloir nous obliger à penser comme eux.
S'assoir, apprendre, écrire, se taire.
Ce n'était pas ma vision de la vie.
Ce n'était pas la vie tout court.
J'ai essayé quelque temps de me reprendre en main.
D'arrêter de boire. Faire mes devoirs.
C'était trop tard.
Puis je me suis rendu compte que j'avais déjà trop joué.
Je me suis rendu compte de la gravité de mon état quand j'ai compris que je ne pourrai pas aller au lycée Et que je décevais mes parents en tout.
Mais les étiquettes était collés.
Les gens me connaissais désormais.
J'étais j'étais une raté.
Aucunes chance de me relever.
J'étais bonne à finir ma vie dans un bar à boire et à danser.
Puis un soir alors que je fumais sur mon balcon en mangeant des noix de cajous mon père est venu me voir.
-Adou? Éteins moi ça ma puce on va parler.
Je ne le savais pas encore mais ce que mon père allait me dire allait être ma boué de sauvetage.
Une dernière chance de changer.
De ne plus être la mauvaise Adel.
Celle qui bois, qui fume, qui danse, qui crie, qui se maquille, qui se couche tard, qui respectent rien, qui n'aime personne, qui est vulgaire,qui porte des piercing,qui se nique les oreilles avec ses sons merdique. Tout ça ouais.
Mes parents étaient si gentils, si...en fait je crois qu'aucune mots ne peut décrire l'admiration que j'ai pour eux Et l'amour qu'ils ont eux pour moi Et que je n'ai pas réussi à leur rendre, ils ne seront alors jamais fier de moi? Ne sauront ils jamais que l'éducation qu'ils m'on port est parfaite Et que le vrai problème c'est moi?

Voila le premier chapitre 💎 j'espère qu'il vous plaira!
Il est un peu long pour un premier chapitre mais dites moi ce que vous en pensez en commentaires!

Celle que je ne suis pas Où les histoires vivent. Découvrez maintenant