The Echo Of Tomorrow

1- New life, new rules.

"On ne juge pas un livre à sa couleur" Dit-on, moi je vous dirais "on ne juge pas une histoire à son premier chapitre".  Il n'y  a pas d'événements intéressants, c'est plus une seconde introduction.
Comme le prologue n'est pas explicatif, voici certains détails. 

*** 

  J'enfonce la clé dans la serrure et la tourne, une fois que j'ai entendu le 'clic' faisant signe que la porte est déverrouillée, je tourne la poignée de cette dernière.
Ce que je vois me laisse littéralement sans voix. L'appartement est magnifique, tout aménagé par une agence que mon père à contacté.
Voyant que je persistais à partir, et ne voulant pas me laisser à la rue, mes parents m'ont acheté cet appartement. Mais, cela ne changeait rien au fait qu'ils m'on strictement fait comprendre que si je partais, ils seraient en colère contre moi. La réalité, c'est qu'ils ont cru que je partais par plaisir, et que je me foutais de les laisser derrière moi, qu'ils n'avaient pas d'importance à mes yeux. Ils pensaient que leur fille unique les abandonnait, et ça les a brisé.
Comment leur expliquer que cette fille unique qu'ils aiment plus que tout, est le fameux conducteur sans cœur que toute l'Irlande est en train de chercher ? Comment leur dire que quand je me suis rendu compte que j'ai ôté deux âmes à leurs corps, je me suis enfuie ? Ou encore, comment leur dire que j'étais imprudente ? Trop occupée à danser sur la musique à fond, qui sortait de ma voiture.

Je ne suis plus la fille que j'étais, je suis Amy maintenant. Amy n'a tué personne.
Un mec que je fréquentais étant un peut plus jeunes, ce dernier est mêlé à plusieurs affaires pas net, dont le trafic de drogue, celui d'argent et de pièces d'identité en tous genres. Un mec que je fréquentais étant un peut plus jeunes, ce dernier est mêlé à plusieurs affaires pas net, dont le trafic de drogue, celui d'argent et de pièces d'identité en tous genres.

J'aurai pu rester, dire que je n'avais l'attention de tuer personne. Mais à quoi bon ? À la vitesse à laquelle je roulais, alors que la plaque de limitation de vitesse indiquait clairement de tourner à 40km/h, ils auraient conclu l'affaire comme étant un homicide volontaire. J'aurai sûrement passé quelques années en prison. Et la vie est trop courte pour être passée à ne rien faire.

Je soupire en chassant toutes ces pensées et ses souvenirs de ma tête, et porte mon attention sur ce qui est devant moi. Une décoration typiquement américaine. Un style plutôt cosy : des murs crème, des poufs d'un gris claire sont disposées sur un tapis, ce dernier est de couleurs crème également ; il se marie à merveille avec la teinte des murs. Deux fauteuils à une seule place, et un long sofa à trois places, ainsi qu'une table basse en verre. Un aménagement mi-moderne, mi-bois s'accouple donnant une atmosphère à la fois chaleureuse, et sophistiquée à la pièce. Le séjour est magnifique, c'est le moins que l'on puisse dire.
Ensuite, il y a deux chambres. La mienne, peinte en blanc, ou trône un lit double vêtu de draps blancs et d'une couette grise repliée. Deux tables de nuit avec une lampe par-dessus chacun, des cadres accrochés aux murs, et un petit dressing en face.
La seconde pièce, quant à elle, est vide. Il ne reste de la maison que la salle de bain, les sanitaires isolés, et la cuisine.

La sonnerie retentit, et je vais ouvrir. Pour mon plus grand bonheur, c'est le livreur de pizza.
Je m'étais renseigné sur les coordonnées américaines, et ai commende une pizza végétarienne, je n'avais pas vraiment envie de viandes. Je paie le livreur et le remercie.
En parlant de payer, il faut absolument que je me trouve un travail, parce qu'il ne me reste plus beaucoup d'argent.
Je mange rapidement, sors les quelques vêtements que j'avais ramenée de ma valise, les place dans mon dressing, et m'allonge sur mon lit juste après. 

Même pas dix minutes plus tard, et je m'étais déjà endormie.

***

La cours du « North East High School » était pleine à craquer, les élèves courraient dans touts les sens pour ne pas être en retard. Il était déjà sept-heures quarante-cinq. Plus qu'un quart d'heure avant le début des cours qui commençaient à huit heures tapantes. Ca me rappelait que j'étais en retard, je n'avais même pas encore récupérée mon emploi du temps.
J'ai peiné à trouver le bureau du directeur, mais j'y suis enfin. Je toque à deux reprises et la secrétaire vient m'ouvrir toute souriante.

- Bonjour. Dis-je sur un ton neutre.
-Bonjour, vous devez être mademoiselle Watson. Me répondit la femme aux cheveux noirs devant moi, elle devait avoir dans les trente-cinq ans. Entrez, monsieur Weber vous attend.

Je franchis le seuil de la porte et me dirigeai vers lui. En bref, il me donna mon emploi du temps, me souhaita la bienvenue et me dit qu'à la sortie du bureau, je trouverai une jeune fille qui allait me guider.

Une fois en dehors de la pièce aux aspects si strictes, une étudiante devant avoir mon âge posa son regard imposant sur moi. Elle s'avança d'un pas assuré et me dit :

-Salut ! Tu es bien la nouvelle ?
-Oui, c'est moi. Répondis-je brièvement.

Il fallait avouer que ces derniers jours, je n'avais vraiment pas le moral, et que je n'arrêtais pas de remballer les gens.

-Je vois. Lâcha-t-elle, visiblement mal à l'aise vis-à-vis de ma froideur. Et bien, je suis Aria Campbell. Je me suis portée volontaire pour guider les nouveaux à travers notre immense lycée, j'ai eu du mal à m'y intégrer au début, et je veux faciliter la tâche aux autres.

Cette fameuse Aria avait une lueur qui brillait dans ses yeux miel, apparemment l'intégration était un sujet qui la touchait.

-Parfait, je suis toute ouïe. Lâchais-je un peut plus sympathiquement.

Comme prévue, Aria me fit visiter le lycée, elle m'expliqua tout ce qu'il y avait à savoir. Me montrât le carré des populaires, celui qu'il ne valait mieux pas approcher, me fit un briefing sur les gens et les profs. Un groupe m'intriguait un peut plus que les autres, ils étaient tous grands de taille, musclés, et c'était des sportifs à vue d'œil. Il ne valait mieux pas s'attarder devant eux, ils n'avaient pas l'air commode.
À midi, elle m'avait également proposé de me joindre à elle. Décidément, elle aimait aider les personnes nouvelles.   

 C'est donc le plateau de nourriture à la main que je m'assis devant Aria. Des légumes sautés à la poêle, un steak haché, une banane, un jus d'orange. Comment dire, c'était healty. Le cliché des Américains mangeant des trucs gras à longueur de journée s'est complètement évaporé. Je ris intérieurement de ma réflexion, puis repose mon regard sur la brune en face de moi. Son regard imposant me fit comprendre qu'elle attendait une réponse de ma part, me parlait-elle ? Je fis les gros yeux, signe que je ne comprenais pas du tout son geste, elle soupira et me dit simplement un non, rien. 

-Je suis désolé, j'étais un peu perdue dans mes pensées. Lâchais-je.
-J'avais remarqué. Dit-elle en souriant.

Le reste du repas se fit en silence, chacune de nous partit finir ses cours, il faut dire que le reste de la journée passa très vite.

Une fois que la sonnerie indiquant la fin des cours retentit, je m'empressai de sortir. Il fallait absolument que je fasse un tour en ville, pour dénicher un job. Sinon, j'allais être fauchée dans très peu de temps.
La marche fut longue jusqu'aux lieux commerciaux du centre-ville, n'étant toujours pas diplômé, il me fallait dénicher un petit job du genre vendeur. Mais après de longues recherches sans résultats, je finis par abandonner et retrousser mon chemin.
C'est en faisant marche arrière, que je me rendis compte que j'était aveugle, une plaque où il y avait écrit : « Recherche employé.
Notre restaurant/bar cherche des serveurs/serveuses, pour être embauchés veuillez vous présenter à l'administration.
La coordination »

Je soupire et me lance à la chasse, une jeune fille était de service, je me renseignais auprès d'elle sur l'emplacement de l'administration, et y pénétrai.
Le propriétaire fut aimable, et m'informa que puisque c'était un boulot qui ne demandait pas de diplôme, et que c'était un emploie à mi-temps, il se basait sur les compétences. C'est pourquoi j'étais prise pour une période d'essai de trois mois, période payée bien évidemment.

Je poussai la porte de l'administration, et en sortis le sourire aux lèvres. Cette nouvelle vie n'est pas aussi dur que je ne le concevais. Je remédie également la jeune fille de tout à l'heure qui me lança un regard interrogateur, je lui dis que oui, j'étais embauché et elle me sourit en disant qu'on allait être collègues. C'est après avoir remis quelques mèches de cheveux en place que je me dirige vers là sortit, j'y croise une personne que j'ai déjà vu préalablement, je ne saurai fixer son identité. Je secoue nonchalamment les épaules. Après tout, ça m'importait peut.

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Voilà, le premier chapitre plutôt présentation/ explications. 
L'action commencera dans le prochain. J'espère que ça vous plait. 

-R