Dimanche 4 janvier 2015

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Tout a commencé ce jour là... Une journée en soi complètement banale, une douce matinée d'hiver givrée par endroit dans le parc avec une nature figée mais féerique. Parfait pour une grasse matinée sous la couette ainsi qu'un thé caramel vanille et un bon bouquin. Il faisait très froid dehors, un ou deux degrés peut etre dans les alentours de Paris. Il tombait encore quelques flocons sous le ciel gris de 10h15, et le réveil avait déjà sonné depuis une bonne heure, mais qu'importe, moi Meryn, 25 ans et diplômée d'art dans l'architecture d'intérieur, j'étais heureuse.

Aujourd'hui, jour de repos et seule à la maison! Pas de compagnon dans les parages, donc pas de repas à preparer pour midi et pour ce qui est du ménage, ma fois, il peut attendre une ou deux heures, Laurent n'y verrait rien. Il n'est pas du genre à être à cheval sur les principes mais il préfère que tout soit propre à chaque instant de la journée et éviter la poussière à tout prix.
Il préfère de loin n'avoir qu'à passer les pieds sous la table en rentrant le soir plutot que de m'aider à finir de laver le sol. Mais bon je le comprends, après tout, être ingénieur en nucléaire ne doit pas être de tout repos.
Je repoussais les draps afin de m'étirer convenablement, la lumiere extérieur était filtrée par de fins rideaux gris, je pouvais donc ouvrir complètement les yeux sans être ébloui. Il flottait une chaleur ambiante des plus agréable dans la maison, Laurent avait du régler le chauffage afin de conserver cet atmosphère qui faisait penser a un cocon.
Un léger frisson parcourut mon corps au contact du doux tapis disposée sous le lit, cette sensation était pour moi synonyme de chaleur et de réconfort. Je pris soin d'attacher les rideaux afin de faire entrer la lumière du jour devenue éclatante grâce à la neige qui tenait au sol. Dans Paris le temps avait du s'arrêter, les transports devaient être coupés à l'heure qu'il est. Laurent dormira certainement au bureau ce soir, c'est le mieux après tout. Au menu, liberté totale... ENFIN! Ce n'est pas que ça faisait longtemps, mais qu'est ce qu'il peut être collant et un frein à mon avancée professionnelle, je suis plus à son service que je ne le suis pour mon patron ...

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