J'ai..dépassé les 9000 mots. Haha. Hahaha. Mon Dieu. :"D
Enfin bon!Je suppose que ce chapitre est comme mon "cadeau" de fin d'année. J'ai beaucoup travaillé dessus, même si mon rythme est irrégulier. Awww j'ai hâte d'atteindre le 5ème chapitre pour commencer à poster sur FF.net!
Et il y a tellement de choses que je veux inclure. ** Enfiiiiin... Bref.
J'espère que ce chapitre vous plaira. Bonne lecture!
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Il ne pouvait pas le faire.
C'est avec cette certitude en tête que Lovino était resté figé, la main crispée sur la poignée de porte de sa nouvelle classe.
Cela faisait environ deux semaines depuis qu'il était arrivé et, après divers encouragements de Miss Carthew - qui ne supportait sûrement pas de voir que l'un de ses descendants passait ses journées enfermé au lieu d'avoir droit à une éducation -, il avait été décidé qu'il devait retourner en cours. Ce matin il s'était donc levé, avait préparé son sac, mangé rapidement quelque chose, et prit le plus normalement du monde la route du lycée au côté des jumeaux.
Par chance, il avait été inscrit dans un établissement scolaire remplit d'«étrangers», comme lui. Des élèves qui avaient été tout aussi perdus, venant d'un nouveau pays, comme il l'était actuellement. De plus, il était dans une section spécialisée dans la littérature. Et pourtant, même en sachant cela, il n'arrivait pas à appuyer, à juste faire bouger sa main et pousser la porte.
Depuis son plus jeune âge, il avait toujours détesté l'école. Contrairement à ce que l'on pouvait penser en le voyant, il était loin de ne pas être intelligent, au contraire -et les livres qu'il avait lu n'y était pas pour rien. En réalité, apprendre l'intéressait, malgré sa tendance à s'ennuyer rapidement. Ce qu'il détestait durant les cours, c'était les autres. Lovino se savait associable, acerbe, froid, ou tout ce que vous voulez. Et il savait aussi que les autres le détestait rapidement pour cela. Preuve étant; hormis ses frères et cette fille belge dans son établissement, le jeune homme n'avait jamais eu d'ami. Et à cause de cela, il lui était impossible de penser qu'il était possible pour quelqu'un comme lui d'y remédier. Si les autres le détestaient, c'était leur problème. Pas le sien. Et il ne pouvait rien faire contre. Les violences verbales et physiques avaient été son quotidien avant le dernier établissement dans lequel il avait été inscrit en Italie, une riche école privée, et se retrouver à nouveau confronté à un changement de classe après avoir connu la paix le terrifiait. Oui, il osait l'avouer cette fois-ci. Il ne voulait pas entrer dans cette pièce, regarder ses futurs camarades lui sourire, et penser que plus tard, leurs visages se changeraient en un air de dégoût. C'était juste au-dessus de ses forces.
Et pourtant...
Il avait promis à ses frères de les retrouver à la pause du midi, après les cours. De leurs raconter ses débuts, ses premiers cours, à qui il avait parlé. Et surtout, il leurs avait dit que tout se passerait bien. Et Lovino détestait briser ses promesses. De plus, la première heure était déjà entamée depuis un bon quart d'heure -c'était maintenant, ou jamais.
Il inspira, essayant de calmer son rythme cardiaque qui semblait ne pas vouloir s'arrêter d'accélérer. Tu-tump, tu-tump, tu-tump. Chaque battement lui donnait l'impression que sa cage thoracique grossissait douloureusement, lui bloquant la respiration. Après une énième inspiration, il soupira, puis, fermant les yeux, donna toute ses forces pour appuyer sur la poignée.
Mais elle ne bougea pas. Tout autant que sa main.
Il la lâcha, las, avant de reculer de quelques pas. Les bras ballants, ses yeux étaient fixés sur cet obstacle qui lui semblait infranchissable. Il avait été stupide de croire qu'il pouvait le faire, changer, entrer en classe et se présenter à tout le monde comme si de rien n'était. Comme s'il était comme eux.
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Poco A Poco
FanfictionAprès le décès de son grand-père, Lovino part rejoindre ses deux frères qu'il n'a pas vu depuis plusieurs années en Angleterre. Distant et instable, le jeune Italien ne souhaite qu'une seule chose -être heureux. Et il réalisera bien vite que le meil...