"I hope you dont mind me staying at home instead of being in the place wich is mine, namely by your side honey"
Je marche comme une âme en peine.
Je suis absente mentalement depuis une semaine environ... Depuis que je t'ai perdu. Je ne sais plus où j'en suis. Je vagabonde par ci-par là, mais rien ne me donne envie de continuer, absolument rien. Avant j'étais bien, j'avais tes bras pour me réconforter et ton humour pour me faire rigoler. Mais maintenant que tu es parti que me reste-t-il ? Un cœur brisé, une âme échouée, et un corps inanimé. Je suis présente physiquement, mais si tu savais comme mentalement, c'est dur.. Je me perds tellement mentalement, que je m'en prends à mon physique chaque nuit depuis des jours.. Un coup par si, un coup par là, je regarde ce liquide rouge couler comme si celui-ci était des larmes. Je regrette, je me soigne et je recommence encore et encore.
Si tu savais comme je regrette, de m'attacher comme ça à toi.. D'être tellement indépendante de toi, et le pire, c'est que je me hais de te faire ça, car je n'ai pas envie de te faire du mal et je t'embarque dans mes conneries alors que tu n'as rien fait.. Les nuits où je rêve que tu reviens, le matin, je me retrouve avec un coussin rempli de larmes.. Si tu savais comme je te hais.. Ou peut-être non.. Sûrement même. Ce serait tellement plus facile de te détester ! Mais rien y fait et je me retrouve là, tous les soirs, je suis assise devant mon lit, les larmes aux yeux, la respiration saccadée et presque inexistante à me demander si j'ai fait quelque chose de mal.
J'ai tellement mal. Je n'ai jamais éprouvé une douleur comme celle qui m'anime. Cela est sûrement la preuve de l'amour le plus vrai, le plus passionnel. Je me retrouve à relire chaque instant nos discussions, t'es tendre, je t'aime, tes magnifiques mots d'amour, qui me paraissent si loin aujourd'hui. Je te le promets, j'essaye de passer à autre chose. Je sors, je vois et parle à mes amies, où du moins des gens qui semblent être des amies, je me fais du mal pour oublier ma peine, même si je sais pertinemment que ça ne sert à rien, mais je le fais, je lis e, j'écoute de la musique. Pour synthétiser, je fais tout ce qui est possible et inimaginable pour ne pas penser à toi.
Je ne regrette rien, et j'espère que toi non plus. Merci pour ces bons moments, je crois que je ne te l'ai jamais dit. Tu ne lira sûrement pas mon texte, mais merci pour tout.