No words could ever say.

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Le week-end est passé affreusement lentement, je n'ai rien fait. Je suis simplement resté chez moi à manger de la merde devant des programmes de merde.

Du coup c'est avec la tête de quelqu'un qui viens d'apprendre que sa mère est morte que je vais au travail aujourdhui. Sauf que moi ma mère je ne l'ai pas connu, où je ne m'en souviens pas. Pour être honnête j'ai cette impression d'avoir toujours été orphelin. Pourtant...

Mes parents sont décédé lorsque javais 13ans, j'aurais dû m'en souvenir pas vrai ? Sauf qu'apparemment j'ai perdue la mémoire, et que ça serait volontaire, que mon subconscient ne veut simplement plus rien savoir sur ma famille.

Je n'en ai parler à personne. Tout comme le fait que je suis amoureux d'un de mes clients. Les gens autour de moi, soit mes collègues, pensent simplement que j'ai une vie totalement banale, C'est peut être le cas remarque... je ne sais plus.
Je ne sais pas de quoi j'ai l'air et j'essai toujours d'être honnête. Mais...

Personne n'est réellement ce qu'il a l'air d'être. Pourtant, on veut tous être des gens bien, perçus, estimés, aimés pour ce que l'on est. Un sacré paradoxe qui nous oblige à faire semblant, à camoufler notre nature profonde, nos faiblesses de même que certaines de nos forces, inavouables. Ou de nos horreurs les plus intimes.

La plupart des gens croient être honnêtes et vrai, avec eux mêmes comme avec les autres. Sans doutes préfèrent ils rester aveugles. C'est plus facile. Ça fais moins mal. Mais, au final, on a tous quelque chose à caché. Tous.

Au final je finis par me reconcentrer sur celui qui prend toute mon attention... Plus les heures passent et plus je m'inquiète... Toujours pas de "Sunglasses" en commande.

Quand j'y pense... je peux peut-être récupéré son numéro ici ? Pourquoi je n'y ai jamais pensé ?!
Mmm... Ça reste compliquer à faire mais c'est possible !

~ Ding ~

Et c'est lui qui entre... je ne comprends pas mais je suis vraiment heureux ! J'ai pleurer... ah ah... je suis nul...
Je le regarde complètement perdu.

- Namjoon.

- Pardon ?

- Ma pizza... elle est au nom de Namjoon.

Wouaw... Namjoon... C'est beau aussi... mieux que Seokjin ! Ah ah...

Je lui tend sa pizza et lui souris sincèrement. Il semble vouloir dire quelque chose mais finalement s'en va.

Je ne peux m'empêcher de penser à lui... Est ce vraiment légal d'être aussi beau ? Il a un charisme impressionnant... C'est comme si on ne pouvait pas l'atteindre... Comme si il avait mis des barrières tout autour de lui, interdisant quiconque de s'introduire dans sa vie. Il se sent peut être seul lui aussi...

Suis je vraiment normal ?? Son nom m'as mis dans des états pas possible.
Je viens de renversé de la garniture par terre...

- Je suis désolé...

- C'est pas grave ne t'inquiète pas ! Puis c'est rassurant de se dire que tu peux être maladroit parfois ! Ah ! Ah ! Ah !

- Comment ça ?

- Tu a l'air tellement parfait Seokjin...

- Ow... merci !

C'est juste une impression ça... Je suis plutôt banal en réalité. La seule chose que j'ai réellement dans le crâne c'est Namjoon de toute façon...
J'ai hâte de le revoir demain. Qu'es qui lui a fait change d'avis ? Pourquoi ne plus utiliser un pseudo ? C'est à cause de moi ? Ma déclaration avait l'air de l'avoir fait réfléchir en tout cas. Je suis content qu'il continue de venir ici malgré tout ça. Ça doit être effrayant qu'un inconnu te fasse une déclaration pareil... On ne c'était jamais parlé...

- Seokjin s'il te plait, est ce que cette pizza est prête ?

- Namjoon...

- Pardon ?

- Hum...

- Euh... Seokjin ?

- Ah ? Oui ? Que ? Pardon...

Inquiets mon patron décida de me donner des congés... normalement tout le monde aime les vacances. Mais pas moi.

Ne pas voir Namjoon pendant deux semaines... j'ai même pas réussi à voler son numéro de téléphone...
Comme c'est pas moi qui m'occupe des appels c'est compliquer... puis comment expliquer que j'ai absolument besoin d'un numéro d'un des clients ?

Je vais me sentir tellement seul pendant tout ce temps...
La solitude... Cette fameuse solitude qui arrive par hasard. Cette solitude dans laquelle on se noie. Celle qui s'empare de nous comme de la drogue dans le sang. La solitude de l'orphelin qu'on trimbale de foyer en foyer qui en oublie presque son nom... La solitude de celui qui a oublié si ses parents étaient mort où en voyage...

J'arrive dans mon appartement. Le silence me donne mal aux crâne et épuisé je m'endors en larme.

ObsessionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant