La personne que j'ai été.

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Depuis petite je n'ai jamais été vraiment sociable avec les gens, les histoires, les broutilles, les can-can que je pouvais entendre ne m'intéressait pas, ils ne m'intéressent toujours pas d'ailleurs et puis je restais seule car on m'en faisait voir de toutes les couleurs, mais je veux plus parler de ça... C'est toujours quelque chose qui m'a ennuyé. J'étais cette petite fille qui restait toujours seule, et ca me plaisait bien, j'étais une petite fille un peu ronde mais gentille et modèle qui ramenait de bons résultats, que l'on entendait jamais.
Arrivé au collège c'était pareil, j'étais une petite violoniste toute calme et passionnée dans ma bulle, personne ne pouvait m'en sortir, les gens ne m'intéressait pas. Mon seul vrai pote c'était le metal, ce bon gros son qui me retourné les tripes ! Un vrai amour ! Bon.. j'avais quelques potes, c'était ceux de ma cousine avec qui je partageais la passion du metal, mon groupe d'amis était vraiment restreint, et ça me plaisait bien. Un bon p'tit groupe avec qui on se buvait des chopes de bieres. Qu'est ce que je pouvais kiffer ces soirées.
Et puis je retournai au collège, telle une jeune fille modèle. Mais quand même toujours très réservée.
Mon style metal par la suite a évolué dans l'univers gothique, ce monde qui m'a toujours fasciné, en grande partie je ne vis que pour ça. Un univers d'une culture extraordinaire, de musiques magnifiques, de personnalités passionnées. Un bonheur !
À la fin du collège, j'étais toujours aussi isolée, mais qu'est ce que je m'en tapé.
Venez les vacances d'été, entre le collège et le lycée donc.
À ce moment là, un monstre en moi c'est réveillé, je faisais conneries, sur conneries. Le pire.. en étant très discrète, je fumais pilon sur pilon, à ce moment là je n'ai jamais touché une clope de ma vie. Oui.. j'ai commencé fort ! Les yeux éclatés avec cette sensation d'avoir les yeux posés sur moi. Je ne me souviens même plus comment je me procurer de l'argent pour tout ça. Une chose est sur c'est que j'étais bien ! Trop bien pour m'en passé, je ne me défoncé pas tout les jours mais je ressentais ce manque et j'étais pressé de me retaper un p'tit pet.
A ce moment là, le violon s'est envolé, mes passions disparaissaient, complètement tox je devenais.
Je peux vous dire que l'isolement était encore beaucoup plus puissant de ce que je vous ai dit plus haut ! Je voyais clairement que je partais en couille, et que ma mère m'auraient littéralement flingué. J'ai décidé d'arrêter puisque de toute façon ça ne m'avancait pas à grand chose.

L'incompréhension Où les histoires vivent. Découvrez maintenant