Sleep paralysis

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~[ Point de vue de Thomas ]~


Les draps sont froids, voir gelés ; autant qu'un sol. Ma cheville me fait mal, comme si une main main glacée la bloquait, tenait avec force contre la parois dure. Silence de gémissements, de secousses violentes. J'entends des pas, un cliquetis retentit avec une pair de pas ; connu bien connus puis quelques murmures viennent animait le vide du moment. Je ne peut guère bouger un doigt, mon corps refuse, mon esprit essaye en vain.

- Vous avez prit des sans-abri ? Une voix si faible, si fragile. On entendrait presque l'averse qui arrive à grand pas derrière cette voix.  

- Des personnes qui n'avait pas besoin de leurs membres, ils ont déjà bien courus voir peut-être trop. Lâche la voix la plus grave, une voix qui ramène un souvenirs de cuir. Il marche un peu plus loin, des chaussures claquent. 

- Vous m'inquiétez vous savez ... De parfaits inconnus ? 

- Je pense, jamais sûr. Vous connaissez beaucoup de monde ?

- Peu. Je peux voir leur visage ?

- Bien sûr, de toute façon ils seront éliminés ou vendu. 

- Ça me fait mal de faire ça à des innocents ... 


Deux voix connues, l'une plus triste et l'autre sadique. J'ai si peur ! Où est-tu Damien ?

Mon corps dort encore, mais mon esprit est clairement éveillé ; il aurait préféré être endormi. Paralysie du Sommeil. Effet secondaire des boites orange qu'il avalait comme si ce qu'elles contenaient n'était que de simples bonbons de chocolats. 

Il sent que l'on enlève, de son visage, ce qui lui tenait chauds et l'étouffait avec sa propre respiration saccadée. Un draps, ou un sac ; aucune idée. 

- Oh mon dieu ! Je les connais ! 

- Et ? Vous voulez-bien cette opération non ?

- Oui.. Mais ... 

- Si vous ne voulez pas d'eux, je peux les vendre et vous en trouvez d'autres. 

- Non ! Jamais ! Pas au cannibales qui ne feront que des vieux ragoûts sale de leur corps ou de ses baraques à catin qui arrive à oublier leur noms ! Crie la voix faible, elle semble en colère, envahit d'une émotion pessimiste. 

- Okay ! Okay ! Pas besoin de crier de la poésie ! Tu veux les jambes duquel ? Toujours aussi froid, comme du métal. Avec ce genre de ton on pourrait s'en amputer les doigts à cause du froid. 

- Tu m'as vu avec des jambes qui font ma taille et mon poids ? Je veux redevenir normal, pas un géant. Ceux du plus petit ... Le pauvre ... Je peux pas faire ça ... pas à Thomas ...  Des larmes coulent derrière les mots, comme une pluie solitaire. 

- Tu connais le nom de mon patient ?! S'exclame Docteur Dream, il est si surpris qu'il lâche le draps sur mon visage. Comment ose-t-il, de son patient ?

- Oui, je suis son meilleur ami. Je devrais même pas me qualifier de meilleur ami, je ne mérite pas ce genre de titre. 

- Ferme la avec tes poésies. Crie presque le plus fort physiquement, mais pas le plus fort niveaux émotions. 

- Toi fait lui du mal et je met au grand jour ce qui arrive au patient du si gentil est aimable docteur Dream ! On peut sentir une haine si profonde, si violente. Elle empeste presque le maladif. Le cliquetis remprends, Tom repart ; toujours aussi choqué. Le cliquetis que j'avait bien reconnus, que je n'aurait jamais pensé pouvoir entendre ici, pas dans cette endroit ni à ce moment. Cette fois-ci, il ne venait pas m'aider, mais m'enfoncer. 

J'hurle mais je ne peux murmurer, je me secoue mais je ne frémis même pas d'un orteil. Je fais tout mon possible pour partir mais mon corps semble débranché de mon esprit, d'être claustrophobe enfermé dans une cage étroite. J'étouffe, je me noie, je brûle, j'ai mal partout. J'ai peur d'ouvrir les yeux, je peux que les garder fermer, ils  sont comme collés. Aidez moi.

Le temps est étrange, je ne sens plus que mes battements de cœur frénétique. Je sens que le temps passe mais je ne sais si cela fait une heure, une journée, une minutes ou une seconde que j'attends sans pouvoir rien faire. 

J'ouvre les yeux et j'aspire l'air comme si j'étais en apnée depuis plusieurs et dangereuses minutes, je respire bruyamment. Mes yeux me font voir des choses qui n'ont aucun sens. Je ne suis pas attaché, je peux me lever, enfin jusqu'à ce que je tombe. Je baise les yeux pour voir que je n'ai plus de jambes. J'essaye de courir mais je suis trop lent, le sol est sale, je marche avec ce qui me reste du bas et mes bras, j'hurle de terreur. Je suis seul, il se met à pleuvoir, la pluie monte jusqu'au dessus de moi, me noyant dans mes idées noirs. 

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