Love just love

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CHAPITRE 1

Aujourd'hui c'est mon premier cours hors salle avec Ben, mon coach... Mais qu'est-ce qui m'as pris de l'appeler, après tout, il a pas que ça à faire que de traîner avec moi pour m'entraîner. C'est vrai que je n'ai pas vraiment besoin d'entraînement : du haut de mes 1m65 et de mes 17 ans je mène déjà un combat de boxe assez violent contre la vie. Ou plutôt depuis que ma mère nous as quittés, mon père et moi pour aller élever mon demi-frère auprès de son nouveau mec. Encore un pauvre type. Mon père a plongé net dans l'alcool et n'arrive plus à en sortir, du coup c'est moi qui gère la maison et les factures, il laisse traîner des bières partout derrière lui donc, je n'ai pas trop le choix si je veux pouvoir espérer une vue meilleure. Une voix masculine m'interrompis dans mes pensées
" - salut Laura !
- salut ! "On est restés un long moment à se regarder sans rien dire. Il était vraiment beau, son uniforme militaire moulait à la perfection ses muscles saillant sous le soleil, il m'a même semblé que le temps s'est arrêté durant une minute ou deux mais il s'est vite repris et m'a demandé par quoi je voulais commencer, je n'eu pas le temps de répondre qu'il me demandait
"- c'est qui lui ?
- Lui... c'est mon père. "
Son visage s'assombrit et sa mâchoire se crispa, visiblement, il se serait passé d'un alcolo dans mon jardin mais bon. Mon père prenait avec plaisir le soleil, un pack de bières à la main; il ne semblait aucunement dérangé par la venue de cet inconnu et ne pris pas la peine de le saluer. Ben, mon coach, n'était pas de cet avis et se dirigea d'un pas décidé vers lui, avant d'entamer la conversation:
" - bonjour monsieur
- humm
- je pars avec votre fille faire un petit footing, je suis son coach sportif Benjamin mais appelé moi Ben.
- bah va le faire ton tour j'en ai rien à battre de ce qu'elle fait cette salope ! "
Nouvelle crispation dans sa mâchoire. Il fait demi- tour et fonce droit sur moi avant de me déclarer d'un ton un chouilla colérique qu'il fallait qu'on parle.
Je n'en avais aucune envie mais je l'ai suivi jusqu'à mon portail puis jusque dans un parc où il me montra un banc à l'ombre d'un arbre pour s'asseoir.
" - je veux te forçer à rien Laura mais si tu voulais bien me raconter ce qui se passe avec l'ours qui te fait office de père je te serais reconnaissant. Il avait prononcer cette phrase d'une traite et ses yeux irrésistibles s'étaient plantés dans les miens sans que j'arrive à m'en détacher.
Je lui souris avant de lui répondre, je dois l'avouer, un peu en mattant son abdomen musclé que s'il était d'accord de continuer à m'entraîner après ce que j'allais lui dire je lui raconterais tout de A à Z. Je ne savais pas si j'étais prête à me confier mais je savais en tout cas que j'en avais besoin, et que au fond, j'avais aussi besoin d'un coach. Il répondit à ma requête d'un petit rire avant de me glisser à l'oreille
" - tu es tellement irrésistible que même si tu m'annonçais que tu avais tué quelqu'un je ramperai à tes pieds pour que tu acceptes de travailler avec moi. Il me caressa lentement l'épaule ce qui me fis réprimer un frisson.
Il me trouvais irrésistible. Moi.
- arrête un peu tes conneries dis-je en le repoussant à contre-coeur, bon alors en gros quand j'avais 11ans ma mère a eu un gosse avec un autre homme pendant qu'elle était avec mon père. Les juges ont prononcé le divorce 1 mois après la naissance d'enzo mon demi-frère... c'est un amour !
Il vient de temps en temps chez nous parce qu'on s'entend vraiment bien, mais c'est pas vraiment le cas avec mon père.
- parle moi de ton père s'il te plaît
- tu es sûr de vouloir tout savoir ?
- s'il te plaît Laura, on en a déjà parlé.
- ok ok. Mon père est devenu dépressif et alcoolique après ce que ma mère lui a fait, violent aussi. Je sens ma gorge se nouer mais je ne veux pas ceder place aux larmes, pas devant lui. Il l'est surtout avec mon demi-frère, mais je le défends. T'inquiètes pas, j'ai appris à me battre, dis-je une pointe ironique dans la voix pour lui redonner le sourire mais je n'ai eu le droit qu'à son indescriptible crispation de mâchoire. Ses muscles se sont tendus et j'ai pu voir sa poitrine musclée se soulever de plus en plus rapidement et sa mine énervée ne présage rien de bon.
- et toi ?
- moi quoi ?
- est ce qu'il te frappe ? Il avait posé sa question d'un ton si brusque que j'ai esquissé un sourire de satisfaction, le fait de savoir qu'il s'inquiète peut être pour moi me fait un bien fou, mais je ne veux pas qu'il croie que je suis une fille faible qui va pleurnicher sur son épaule en le suppliant de m'aider donc j'opte pour une réponse plutôt rapide.
- on été pas censé aller faire un footing ?
- ok je vois, on en reparlera plus tard. Dit-il la  mine légèrement déconfite. Bon c'est toi qui dirige, je te suis."
45 minutes plus tard, Ben me déposa rapidement chez moi en me conseillant de faire une serie de 10 abdos avant de me coucher ce soir.

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