Chapitre 1

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Aujourd'hui,                         chers amis, j'ai décidé de vous tenir puisque je suis une fille si malheureuse, non bien sur je l'ai pas toujours été dans ma vie. Bon je me présente, mon nom c'est Kène Beugoul (personne n'en veux) "ouf j'espère que vous êtes les premiers à ne pas en rire " bref je suis sénégalaise wolof ayant des liens de parenté avec des maures j'ai leurs traits même, donc je suis de taille moyenne teint marron café au lait pour mieux me décrire ,mon atout principal c'est mes yeux, très attirant et expressif, j'ai des formes là où il faut sans exagération, je suis ni mince ni grosse donc je suis comme la plupart des filles quoi. Vous vous demandez sûrement d'où vient ce nom assez "bizarre ". D'après mes parents, mon nom vient de cette histoire que je vais vous raconter "Au début, après cinq ans de mariage, mes parents n'arrivèrent  pas à avoir d'enfant. Un an plus tard, ma mère tomba enceinte et avorta au cinquième mois de grossesse. Ses belles sœurs(quelques une)le traitèrent de tous les noms d'oiseaux(tu es maudite, tu nous apporte que du malheur...). Elle géra et soufra en douceur. Elle fut mal à l'aise au point de ne pouvoir sortir de sa chambre. Plus de vingt ans de mariage aucune signe de grossesse, ils furent découragés et sortaient l'idée d'avoir un enfant de leur tête. Et un jour, le miracle du siècle! elle tomba de nouveau enceinte et donna naissance à une adorable fille par crainte de la perdre, ils le nommèrent Kéne Beugoul qui raviva la flamme du bonheur jadis éteinte.
   Me voilà assise dans un jardin public me remémorant les années. Avant tout ce calvaire, mes parents étaient très amoureux, donc ma mère ne connut en rien les problèmes de polygamie entre autres. À son mariage, elle fut amenée directe à Saint-Louis , ancienne capitale du Sénégal ,à Sanar là où se trouve l'Université Gaston Berger. À l'époque ce fut  un vrai trou à rat éloigné de la ville camouflé par les arbres, les femmes furent de vraies femmes au foyer, s'occupant dès leur lever du ménage des pièces de la répartition des habits repassés la veille, du chauffage et distribution de l'eau du petit déjeuner. Je me souvenais petite que j'étais, ma mère faisant le repas de midi en même temps que la linge et s'occupant de moi et des animaux domestiques, de la préparation des crèmes et friandises déposés en cours de route à l'école élémentaire. Ainsi, nous apportâmes chaque midi à Bango, au barrage, le repas à mon père qui pêchait au fleuve et cultivait non loin dans les parages. C'est à mes huit ans qu'on quitta précipitamment Ndar (Saint-Louis ) pour Kaolack dans un village éloigné appelé Khalambasse. Ma grand-mère maternelle fut  gravement malade donc maman voulait l'assister vu qu'elle était la fille unique.
Sur la route vers deux heures du matin, j'entendit des cris(FREINES MAIS FREINES SALE CON, TU N'AS PAS DE FREINS?) je sursauta, j'eût si peur que j'avais du mal à respirer. Et là, l'inattendu se produisa, la voiture voula éviter un camion, se dirigea droit dans la forêt et sur des arbres en plus. Je me rappellait, ma mère avait mit sa main sur mes yeux et m'a serré très fort 😢. Tout le monde criait. Priait pour que Dieu nous vienne en aide.
Va t-on s'en sortir?
La suite pour bientôt mes bb 😘

Chronique De Kēne Beugoul(personne N'en Veux)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant