Le diable

5 0 0
                                    

La porte s'ouvrit, révélant un homme en costume cravate.

-Léo Bennet, entrée, je vous en prie.

Il entra et l'homme en costume l'invita à s'asseoir juste en face de lui. Au mur se trouvait une horloge et la trotteuse, l'aiguille qui sert à indiquer les secondes faisait des allers retour sans cesse, tic tac, tic, tac..

Léo tenta un petit trait d'humour en disant : 

-Elle a l'air abîmer votre horloge.

-Au contraire, elle marche parfaitement.

-Mais vous ne voyez pas qu'elle avancent et reculent d'une seconde sans cesse.

-C'est son fonctionnement normal Léo, tout ce qui se trouve derrière la porte que vous avez emprunté pour pénétrer dans ce lieux appartient à une autre temporalité, ne s'écoule pas de la même façon l'espace et le temps sont en ces lieux des variables avec lesquels on peut facilement jouer mais revenons à nos moutons, vous êtes à la recherche d'un emploi si je ne m'abuse ?

L'homme en costume lui tendit la main.

-Parfait, vous êtes engagé.

-Attendez, j'aimerais en savoir plus et.. et..et puis non, tout ceci me dépasse, il va falloir que j'y aille, ma femme dois attendre.

-Ne vous en faites pas quand vous sortirez de ce bureau la porte principale vous mènera directement chez vous et de l'autre côté la porte il ne s'est écoulé que trois minutes, alors je vous en prie rester là.

-Très bien, dit moi en quoi consiste mon job.

- Aucune idée.

-Comment ça aucune idée ?

-Bien j'en sais rien du tout, tout ce que je sais c'est que vous êtes très bien payé et que vous avez un joli bureau. 

-Vous connaissez peut-être déjà quelqu'un qui occupe ce poste et qui pourrait m'en dire plus ?

-Mais ce poste c'est le mien.

-Pourquoi vouloir me le donner ?

-Alors parce que j'en ai marre de passer mon temps à ne rien faire et puis en plus de ça je ne vieillis plus, voyez-vous c'est assez embêtant.

- C'est-à-dire ? 

-Bon, vous me donnez quel âge ?

-La quarantaine tout au plus.

-J'ai soixante deux ans. 

-On est réellement bien conservé ici.

-Oui bah, laissez moi vous dire que ma femme elle vieillit et commence à se poser des questions quant au fait que moi pas.

-Comment ça se fait ?

-Eh bien figurez vous que lorsque l'ont est de ce côté de la porte on ne vieillit pas on n'a pas faim on n'a pas soif on n'a pas envie de pisser ni envie de rien. C'est comme si le monde continuaient de tourner sans nous et je commence un peu à en avoir marre.

-Mais je ne comprends pas pourquoi cherchez-vous un successeur, pourquoi ne pas tout simplement claqué la porte ?

-A cause de la porte justement, je vous ai dit tout à l'heure que en quittant les lieux vous retrouverez instantanément chez vous et bien moi, quand je quitte mon domicile je me retrouve instantanément ici et je ne peux pas ressortir avant 19h sinon je suis automatiquement de nouveau propulsé dans le bureau.Si je veux retrouver une vie normale il me faut un successeur, c'est pourquoi je vous propose le poste.

-Et si je refuse  ?

-Vous serait à jamais bloqué dans la salles d'attentes.

-Mais pourtant le sdf m'a dit que les gens qui signait le formulaire arriver à sortir.

-Le sdf ?

-Oui, celui de la salle d'attente.

-Ruperte ? Oh, ce n'est pas un sdf.

-C'est qui alors ?

Les murs se mirent à trembler, la lumi-re clignotent et le visage de l'homme en costume se changeas en visage de Ruperte.

-Tu sais, moi c'est comme ça que j'mapelle.-Mais pas plus tard qu'en mai vous étiez..

-Comment avez-vous fait ça ?

-Mon travail n'a pas de but réel mais il ne confère le contrôle sur tout ce qui se trouve de ce côté de la porte et je peut le penser la quasi-totalité de la réalité de ce qui se trouve de ce côté de la porte mais les éléments extérieurs je ne peux pas les influencer, c'est pourquoi si vous ne voulez pas de mon travail je ne peux pas vous forcer mais..je vous préviens si vous sortez et que vous vous retrouvez à nouveau dans la salle d'attente en sortant d'ici, vous trouverez une nouvelle fois dans la salle d'attente, vous serez bloqués.

Andrew se leva et sortie du bureau, se retrouva alors dans la salle d'attente et entrepris de sortir et se retrouvera une nouvelle fois dans cette pièce face à lui se trouvait Ruperte.

-Je vous jure que ça ne dépends pas de moi.

--Bon et bien je crois que je n'ai pas le choix, répondit Andrew Bennet

Par on ne sait quel magie fît apparaitre un contrat et un stylo, Andrew signa et Ruperte d'un air soulager tapota sur l'épaule d'Andrew.

-Merci mon vieux, merci de m'avoir libéré.

Ruperte pris la porte et il disparu sans doute était-il partis retrouvé définitivement sa femme.

Andrew entrepris à son tour de partir, il pris la porte et il se retrouva à nouveau dans la salle d'attente, il eu une nouvelle tentative mais la même chose se produisit, il était bloqué dans cette salle, au bout d'un moment la secrétaire se mit à rire.

-Eh bien, il vous a bien niqué le Ruperte, 20 ans qu'il essayait de sortir, ça lui lasser depuis le début.

Ruperte avait menti à Andrew. Ce n'était plus Ruperte qui était emprisonner de la porte mais Andrew.

-Il pouvait aller et venir ou il voulait tant que ce n'était pas lui qui l'empruntait.

Les heures passèrent et la femme d'Andrew ne voyant pas son mari revenir appela la police, les forces de l'ordre finir par retrouver le véhicule d'Andrew, garé sur le bas côté au bord d'un champs.

FIN.

L'étrange porteWhere stories live. Discover now