Disparu

Chapitre 1

Je poussais doucement la porte et rentrais dans la maison. A ma grande surprise maman était en train de cuisiner, chose qu'elle n'avait pas faites depuis au moins un an. Et dire que certaines personnes ne croit pas aux miracles. Depuis que papa est parti notre vie a beaucoup changé. Je n'ai même pas vu notre famille se déchirait mais un jour papa a disparu, sans même me dire au revoir. A partir de ce moment maman c'est transformé. Elle qui était auparavant si calme et réservé a commencé a boire et a sortir. Notre maison c'est transformé en une sorte d'auberge de jeunesse mais avec une moyenne d'âge malheureusement beaucoup plus élevée. Ce n'est pas le cadre de vie dont j'avais rêvé mais je me devais de soutenir ma mère, après tout c'était la faute de papa.

Je montais dans ma chambre sans écouter ce qu'elle me criait. Peu importe ce que je faisais de mes journées j'avais le droit à la même rengaine tous les soirs. Une série d'étranges enlèvements avait eu lieu dans la ville ces derniers temps et maman se faisait un sang d'encre. Néanmoins je ne voyais pas qui aurait intérêt à m'enlever, ce n'est pas comme si maman pouvait payer une rançon. Cela ne l'empêchait pas de m'imposer son couvre-feu ridicule que je respectait uniquement pour ne pas m'engueuler avec le dernier membre de ma famille s'intéressant un tant soi peu à moi.

Cette nuit là, j'eu du mal à trouver le sommeil. Un cauchemar me revenais sans cesse. J'étais seul au milieu de la mer, au loin j'apercevais une silhouette me faisans signe, surement mon père. Mais alors que j'essayais tant bien que mal de rejoindre la plage, une vague me happait et je me noyais, sans fin.

Heureusement mon réveil mis fin a cette enfer et je me réveillai.
Comme tous les matins je n'avais pas envie d'aller au lycée. Je n'avais pas vraiment d'amis dans ma classe et bien que je sois assez solitaire, une amie n'aurai pas été de refus. Alex ma meilleure et surtout ma seule amie avait déménagé l'an dernier, environ une semaine après l'abandon de papa. Ce fut comme si l'on me plantait un deuxième couteau dans le cœur.