Le choix

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« Prépare-toi à te noyer !»

Voilà ce qu'il m'a dit avant qu'il me pénètre jusqu'à la garde. Mais avant que cela se passe, laissez-moi vous raconter mon histoire.

Tout se passe alors que j'annonce à mes parents que je suis gay, évidemment vous devez vous douter que ça c'est pas du tout passer comme prévu ! Ils avaient honte de leur fils et ils m'ont demandé, conseillé, ordonné de sortir sur le champ. Donc, je suis partie, mais mon cauchemar ne s'arrête pas seulement là. À cette époque, j'avais seulement 17 ans, j'ai un travail, dans un bar près de chez nous, mais maintenant mon chez-moi s'arrête à arpenter un peu les rues. Heureusement, mon meilleur ami en a parlé avec ses parents et ils acceptent de me prendre pour quelques nuits, le temps que j'économise de l'argent pour aller en appartement. Donc, pendant les trois prochaines semaines, je travaillais sans arrêt et en plus des heures supp. Alors, me voici en appartement, seul, mais c'est à ce moment que mon cauchemar commença. Ce que j'ignorais, c'est que je m'étais jeté directement dans la gueule du loup. Un mois passait, puis deux, puis trois, jusqu'au quatrième mois, où je n'avais pas assez d'argent pour payer le loyer. Ce soir-là, je commençais à m'habiller pour aller au bar, pour aller travailler, lorsqu'on cogna à la porte. Je me dirigeai vers celle-ci et l'ouvrit. Un homme dans la cinquantaine, cheveux bruns foncés avec des yeux bruns surmontés de sourcils épais, il était avec deux autres hommes qui semblaient être deux gardes du corps.

-Bonjour, puis-je parler à Malyk Chester, demanda-t-il d'une voix grave.

-Oui c'est moi, répondis-je un peu intimidé.

-Avez-vous votre loyer pour ce mois-ci ? me demanda l'homme.

-hum, non... mais je vais l'avoir bientôt, m'empressai-je d'ajouter, craignant la réaction de ses deux molosses.

Soudain, ses deux chiens de garde se jetèrent sur moi et me au sol et me maintenaient en place. En voyant que j'étais pris au piège et que je ne pouvais me débattre, l'homme se rapprochait puis il vint mettre son nez à deux pouces de mon visage et me dit :

-Si tu ne l'as pas d'ici un mois, alors on ne s'arrêtera pas à seulement te retenir au sol à rien te faire, ça va être doublement pire !

Après cette altercation, ils partirent et je finissais de me préparer et de partir en prenant soin de verrouiller ma porte.

***

Dès que je rentrai dans le bar, j'entendis mon boss me crier qu'ils avaient besoin de moi. Alors, je courus pour aller mettre mon sac dans le vestiaire et je me dirigeai derrière le bar où mes collègues tentèrent de passer à travers un petit rush selon moi. Tout à coup, alors que je servais une boisson à un client, je sentis qu'on m'observait, qu'on me fixait, qu'on me fusillait du regard. C'est alors, que j'aperçus un homme d'une trentaine d'années qui me regardait intensément tout en buvant sa bière. Alors, j'alla porter la boisson au client et je m'avançais vers le client mystérieux et troublant et lui demanda ce que je pouvais faire pour l'aider.

-Oh je crois que oui tu peux m'aider, je m'appelle Sammmuell, me dit l'homme saoul.

-Alors bonsoir Samuel, qu'est-ce que je peux faire ? répondis-je poliment, puisque c'est la meilleure approche.

-Je te veux toi et personne d'autre, me dit-il en me pointant du doigt et en se levant, en manquant de tomber à la renverse.

-Oh malheureusement je suis déjà pris, lui dis-je.

-Menteur, s'exclama mon ami Ray à l'autre extrémité du bar.

Je lui fis signe de se taire et il ricana.

Après cet événement, la soirée resta tranquille. Il était près de minuit et il était temps pour moi de rentrer à l'appartement.

Le mois passa, je n'avais toujours pas l'argent encore pour le loyer. Pendant que je déjeunais des céréales, mon téléphone se mettais à vibrer et l'écran affichait un message de la part de Ray disant qu'il y avait un party ce soir et que je devais y aller. Alors je répondais par l'affirmatif, comme ça, si les cerbères revenaient alors je ne serais pas là !

Après une heure de préparatif, j'étais enfin prêt pour la soirée. Alors que je marchais dans la rue pour me rendre à l'adresse, c'est alors que j'entendais un klaxon derrière moi et une voiture s'arrêtait à côté de moi. Mon cœur fit deux tours, mais j'apercevais Ray par la fenêtre qui m'indiquait de monter à bord, ce que je fis.

Lorsque que j'entrais dans la maison, la musique, l'odeur de drogue et d'alcool me frappais de plein fouet. Malgré la musique qui me rendais sourd, je comprenais que Ray voulait que je le suive. On montait à l'étage et Ray ouvrit une porte qui donnait sur un cercle d'adolescent qui jouait à un jeu populaire, la bouteille. Alors que la soirée avançait, je réussissais à me rapprocher d'un beau gars, qui comme moi était gay. Soudain, il (James) se levait et me faisait signe de le suivre, ce que je fis. Alors que je refermais la porte, il en ouvrait une autre et on entrait dans la pièce sombre. Aussitôt la porte refermer, James me poussait sur le lit, se jeta sur moi puis m'embrassait sauvagement. Il commençait par enlever mon chandail, puis j'enlevais le sien. Ensuite, ce fut au tour des pantalons jusqu'à temps que nous fûmes peau contre peau. Nos deux corps étaient très symétriques, musclés, bronzés, soyeux. Notre amour durait environ une heure, puis je rentrais à l'appartement prendre une douche et allais me coucher.

Le lendemain matin, je me faisais réveiller par des tambourinements sur la porte de mon appartement, je me dépêchais à aller ouvrir la porte, mais ce que je ne savais pas, c'est que je venais d'ouvrir la porte aux Enfers. À peine la porte déverrouiller, la porte s'ouvrait sur trois hommes, les même qu'au début du mois. Avant que j'arrive à comprendre quoi que ce soit, deux de ces hommes me plaquaient au sol, encore, et me mettaient un ruban adhésif sur la bouche et me descendaient de force pour entrer dans leur voiture.

Après ce qui me paraissais une éternité, ils me tiraient vers l'extérieur et je voyais que j'étais dans une vieille entrepôt désaffectée, au milieu de nulle part. Ils m'amenaient vers la porte d'entrée et me forçaient à entrer. Et c'est là que je comprenais ce qu'il me voulait.

Je devais soit me prostituer ou je mourrais.

Donc, évidemment j'ai choisissais la première option.

Après quelques mois, j'étais habitué. Après le boulot, je me changeais et je me dirigeais à l'adresse que l'on m'avait donné la veille et hop deux heures après, me revoilà chez moi à prendre une douche. Bien entendu, je n'en étais pas fier, mais j'avais pas le choix.

Alors me voici aujourd'hui, dans cette chambre du client que je vois, bien rangée, pas comme d'habitude. Habituellement, la chambre est sale et mal rangée, des papiers qui traine et tout le « kit », mais non, tout est nettoyé, comme si on avait de la visite dans les prochaines minutes, mais finalement en suis-je ? Pourtant, je ne suis pas un habitué de ce client. Donc, pour revenir à la réalité, il me déshabilla avec délicatesse et violence puis me pousse contre le rebord du lit et commence à défaire sa ceinture et à faire des va-et-vient sur sa longueur puis juste avant de me prendre, il me dit :

- Prépare-toi à te noyer !

Alors qu'il s'enfonce lentement et brutalement, je me remémore tous les beaux moments que j'ai passé avec mes copains et ma famille, avant que je leur annonce la nouvelle. Je sorti de mes pensées quand je senti quelque chose me pousser sur la bouche, c'est un autre homme ! Je me faisais violer ! Je tente de me débattre, mais ils sont plus fort que moi. Puis je senti quelque chose de froid, mais je n'arrive pas à savoir où c'est et puis...

Le néant et ce... pour l'éternité !


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