DRDS

14~

                              P.D.V Momo

Je vis au loin Mina revenir assez complexée... Que se sont-ils dit ? Voilà, la question que je me répétais sans cesse ! Mais, une part de moi me disais que je ne pouvais pas tout savoir... Et si, il lui avait fait du chantage ? C'est dans ces moments là que j'aimerai faire confiance à Jungkook. Mais la vie en a décidée ainsi. Qui sait , un jour peut-être qu'il changera ! Mais en attendant je ne sais pas où on va aller. Mina arrive devant moi , elle penche sa tête sur le coté. Elle me fait un sourire d'ange puis m'aide à me relever. On commence à marcher dans l'immense jardin, le vent venait s'engouffrer dans les arbres verts. Les fleurs se pliaient au grès du vent , les feuilles s'envolaient toutes en même temps. Les oiseaux chantaient et une fontaine qui se trouvait dans le jardin laissait faire entendre les clapotis de l'eau qu'elle laissait couler. Puis , Mina se retourne et laisse un moment de doute.

Je la questionne du regard... j'ai ce sentiment , de peur qui m'envahit. Comme une vague qui ensevelit tout ce qu'elle veut. Mina , prend mes mains puis me fait signe de m'asseoir. Face au jardin remplit d'oiseaux et de secrets. Elle prend une grande inspiration pour ensuite commencer à parler d'une voix monotone et basse.

Mina : Bon... Tu sais qu'on va devoir quitter la maison. Donc , toutes les deux on va aller ailleurs . Il y aura 8 autres hommes avec nous... il faudra faire attention de ne pas se laisser aller. Ne pas tomber sous le charme de n'importe qui. Je sais que pour toi tu viens à peine de te remettre d'une histoire triste , mais fait attention à toi , s'il te plaît !
Moi : Ne t'inquiètes pas ! J'ai survécu à 6 hommes , deux de plus c'est rien. Non ?
Mina : Haha , alors toi ! Rien ne te fais peur !
Moi : Il ne faut jamais avoir peur. C'est là que l'ennemi attaque...
Mina : Hum... viens on va dehors. Se promener que toute les deux !
Moi : Oui ! Oh mon dieu ça fait tellement longtemps ...

On se lève toutes les deux , nous tapotons nos pantalons pour enlever les poussières. Puis , nous prenons une grande inspiration pour enfin pouvoir courir jusqu'au portail. Arrivé devant le portail , qui faisait trois fois notre taille. Un portail noir et imposant. Il faisait un effet de tristesse...

Mina pose sa main sur la poignée pour ouvrir le portail. Les voitures , passaient par millier  devant nous. Les piétons étaient en masse. Puis pleins de bruits nous empêchaient de bien s'entendre. Je pris la main de Mina , et partie en courant. Cherchant quelque chose à faire. On reste pendant des heures à rêvasser dans Séoul. Imaginant à quoi pourrait ressembler nos futurs maris. Choisir , les prénoms de nos enfants. Quand , soudain une envie soudaine me vient. J'attrape le bras de Mina , puis cours aussi loin que je peux. Elle reste dans une incompréhension soudaine....jusqu'à ce qu'elle remarque des chiens par milliers. Elle se tourne et me questionne du regard. Mes fines lèvres souriaient.

Moi : J'ai envie d'avoir un chien !
Mina : Ton envie est très soudaine !
Moi : Je sais...
Mina : Mais tu vas pas trouver un chien comme ça ! Tu oublies les procédures , et puis on part je te signale !
Moi : Trop de règles dans ce monde.

Alors , qu'on tourne les talons. Je vois un jeune shiba nous fixer , je n'y prête pas attention. Nous marchons sur le bord de la plage , ma main qui flotte dans le vent est soudainement arrêté par quelque chose d' humide. Je sursaute rien qu'au contacte , je me tourne doucement puis baisse la tête. Quand je revois le jeune chiot. Je balaye la plage du regard et je replonge mes yeux noirs dans celui du chien.

Moi : Mina...
Mina : Oui ?
Moi : Regarde ! Il est seul...
Mina : Tu n'as pas compris ce que je t'ai dit ?
Moi : Mais il est seul !
Mina : Il doit avoir un maître...
Moi : Non... il est seul et il pleurniche !
Mina : Et ?
Moi : Aller soit pas dure comme ça !
Mina : Pfff ... qu'est-ce que tu peux être énervante quand tu t'y mets ! Prends le !
Moi : Je sais... c'est pour ça que tu m'aimes!

C'est alors que nous rentrons avec ce petit être , tout mignon.

Réécrit