Wolve of light

Chapitre 4✔️

Je sens les doux rayons du soleil me réchauffer le visage.
C'est agréable de profiter des petits plaisirs de la vie en laissant ses problèmes de côté.
Après quelques minutes à rester allongée entre éveille et sommeil, je remarque que je suis seule dans le lit. Alex est déjà debout depuis un certain temps au vu de la froideur des draps de son côté.
Soudain, des images d'hier soir me reviennent et je sais que mes joues sont devenues aussi rouges que des tomates bien mures... Mais qu'est-ce qui m'a pris bon sang ?!
Ce moment était tellement merveilleux et effrayant à la fois... Je me sentais enfin moi-même dans ses bras.
Mais mon passé a ressurgit comme une piqure de rappel, afin de me faire comprendre que, tant que je suis poursuivie par mes ennemis, je ne peux pas espérer avoir une vie normale.
Il faut à tout prix que j'obtienne une audience au près du conseil le plus vite possible !
Forte de cette résolution, je me lève pour aller me rafraîchir dans la salle de bain. Après avoir effectué une brève toilette et remis mes vêtements de la veille, je me dirige vers la salle de vie de la maison.

En arrivant, je peux voir que tout le monde est déjà installé et m'observe avec attention...
D'accord... pas flippant du tout !
Après quelques secondes sans bouger d'un pouce, Alex vient vers moi et me prend dans ses bras de manière un peu maladroite. En même temps, il ne doit pas vraiment savoir comment se comporter après ce qu'il s'est passé hier...
Lorsqu'il finit par me relâcher, je jette un coup d'œil à l'horloge murale et remarque qu'il est déjà 15h.
Samantha s'avance vers moi et me propose de réchauffer les restes du déjeuner afin que je puisse me nourrir. J'accepte en la remerciant chaleureusement, pendant que nous nous dirigeons vers la cuisine.
Elle reste avec moi durant mon repas et me parle de la région et surtout de la meute. Je me trouve actuellement dans un territoire montagneux qui ne regroupe pas moins de 200 loups. De plus, il faut savoir que la meute Suprême est actuellement présente à cause de nombreuses attaques survenues récemment.
On peut vraiment dire que ma venue ne va pas arranger les choses...
Une fois mon déjeuner terminé et la vaisselle rangée, nous nous dirigeons vers le salon pour rejoindre les autres.
À peine ai-je le temps de m''installer que Maximilien engage la discussion :

- Édenne... Je n'ai pas voulu te brusquer hier mais aujourd'hui j'attends de toi des réponses, notamment sur ce qu'il s'est passé il y a 10 ans... Cette disparition reste l'un des plus grand mystère du monde lycan jamais élucidé !

Un pincement au cœur se fait sentir à l'allusion de mon ancienne meute... Rien qu'à l'idée de devoir ne serait-ce que penser à ce qui s'est passé... mon estomac se soulève légèrement, me rendant nauséeuse.
Tous les regards sont braqués sur moi, attendant une réponse :

- Et bien, pour tout vous dire... Je ne sais pas bien par quoi commencer, lui dis-je tendue

- Commence par le début, ce sera plus simple, me répond-il avec un léger sourire en essayant de détendre l'atmosphère.

Alors, je prend une grande respiration et raconte tout ce dont je me souviens de ce jour funeste. Les souvenirs remontent et je commence doucement à trembler sous l'émotion. Je me souviens de la peur dans les yeux de mon frère et de ma sœur quand je leur ai demandé de courir se cacher, de la sensation de puissance que j'ai ressentis quand j'ai du utiliser mon pouvoir pour repousser nos ennemis... Mais surtout, je me rappel clairement de la sensation d'horreur et la tristesse qui m'a envahit face aux corps sans vie de ma famille, de ma meute...
Des larmes coulent sur mes joues et je sens les doigts d'Alexandre me les essuyer.
À la mention du serment de sang, j'entends le père de mon lié manqué de s'étouffer. Il est vrai qu'une telle promesse est une vieille tradition guerrière extrêmement dangereuse, qui oblige le ou les contractants à tenir leur parole sous peine de mourir dans d'atroces souffrances.
À la fin de mon récit, je remarque que la famille Stones transpire la tristesse et l'incompréhension. Une fois remis de ses émotions, Alexandre me prend dans ses bras et dit :