"Elle me fixait sans rien dire, son regard était vide, sans signe de vie. Sa lèvre inférieure était enflée et saignait. Elle se tenait debout, raide, de sorte à ce que rien ne pouvait la faire vaciller. Le couteau qu'elle tenait dans la main gauche était ensanglanté comme sa main. Je venais de comprendre ce qu'elle venait de faire. Pourtant cela ne me dit pas réagir. Je n'éprouvais aucune haine envers elle. Elle que j'avais aimée, trahie, dénigrée, salie. Je lui avais redonné de l'attention pour qu'au final je la laisse sur le banc de touche. C'était de ma faute, tous ces médicaments qu'elle prenait pour se sentir mieux, ses troubles de comportements, ses moyennes peu élevés bien qu'elle soit brillante. J'étais l'unique responsable de sa douleur."
