Au final mon rant book va de nouveau me servir pour la raison dont je l'avais créé, me permettre de vider mon coeur, mon âme, mes peines, mes sentiments, sans attendre de jugement.
Et c'est justement en ce moment où mon coeur va malLa solitude, cette impression, ce sentiment qui me touche, qui m'envahit, qui me brise, me fais sombrer dans la douleur.
Ai-je un problème en moi ? Depuis 2010 c'est une spiral infernal.Ca a commencé il y a 8 ans, j'étais en 4ème et j'étais seul, sans amis dans ma classe, ils étaient tous dans d'autres salles. Quand on devait faire des activités en groupe je devais m'incruster, quand certains avait latin, les autres et moi devions rester dehors dans la cour; étant sans amis dans ma classe, je restais
seule dans un coin à attendre de rentrer chez moi.2 ans après, je pensais que ca allait être différent, j'avais des amies de l'année précédente. Mais quand l'une d'entre elle a déménagé, tout c'est effondré, les autres s'étaient éloigné de moi, j'étais juste un intrus. Au départ, je prenais tout sur moi sans rien dire, sans rien ressentir, sans rien faire transparaître, tant qu'elles ne me rejetaient pas totalement.
Mais un jour, on sortait d'un examen blanc et on pouvait rester dans la cour, je
les rejoignais et arrivé à leur hauteur, l'une de mes amies que je connaissais depuis plus 1 an, m'a sèchement dit avec un ton hautain :
" Tu peux partir, on veux être seul, sans toi ".
Ca m'avait fait extrêmement mal, je partais pour aller dans le coin où j'allais 2 ans auparavant, c'est alors que mes larmes coulaient. Je pleurais seul, en me cachant pour que personne ne voient ma tristesse. 2 heures après elle s'était excusé car une amie en commun lui avait expliqué qu'elle avait été vache, mais au fond de moi j'avais mal, mais je n'ai rien dit, j'ai juste accepté
pour ne par me retrouver seule.On pourrait penser que c'est stupide, que je devrais être rétissante à recevoir son pardon mais je ne peux pas. J'ai donc pris sur moi, supporté, jusqu'à la fin de l'année scolaire, fini le collège une nouvelle vie
pourrait commencer après.Arrivé au lycée je retrouvais certaines des sensations de mise à l'écart de 3ième, avoir des amis mais avoir l'impression d'être seulement un intrus, une personne qui squatte. Mais ca allait car j'avais le sentiment que l'une d'entre elles avait remarqué mon état d'esprit qui pourtant était invisible à tous le monde. Elle faisait toujours en sorte que je ne sois jamais seul car elle avait surement connue la même chose.
L'année suivante se sentiment n'a pas existé car j'étais avec une fille de mon âge qui tout comme moi elle était enfermé dans une sorte de solitude et du coup nous restions toujours ensemble.
Et l'année d'après, il est revenu, encore et toujours. Je m'en doutais un peu, être en
section scientifique ne me correspondais pas, j'ai donc redoublé et je suis allé
dans le sanitaire et sociale. Et sans que je m'y rends compte je me suis fait des amies, elles sont super, surtout deux d'entre elles. Mais j'ai sentis une distance
se créer entre nous trois à partir du moment où notre prof principal a décidé de changer toute la classe de place, je me suis donc retrouvé éloigné d'elles. Vous me diriez que c'est stupide de penser qu'un changement de place puisse abimer notre
amitié. Mais pourtant je l'ai sentie, j'ai eu cette impression, même si ne sont que des idées j'ai peur.
C'est idiot cette peur, mais je n'ai que trop connue la solitude. Maintenant je suis effrayé par la moindre distance qui se créer.
« On ne nait pas seul on le devient soit par la faute des autres soit par la
sienne ». Pour ma part, je ne sais pas trop, surement un peu des deux même si parfois, c'est moi qui construis un mur. Sauf que je fais tout pour le renier, je fais comme si de rien était, je sourie quand mes amies, quand les autres, me regarde et me parle mais après, mon visage reprend son expression initial, celui
de la neutralité, sans émotions, avec juste une lueur de tristesse dans le regard.
Le seul moment où les autres peuvent peut-être voir ce visage de marbre c'est quand j'écris ; à cet instant mon état psychologique ressort. Certain pourrait penser que je suis seulement concentré à faire sortir mes mots sur du papier, mais si ils essayent de me comprendre, de me déchiffrer, de me voir telle que je suis
réellement, peut-être que quelqu'un pourrait voir le masque greffé à mon visage.Les vacances d'été sont arrivées, cette solitude qui habitait en moi s'estompait, mais restait en moi mélangé avec mon sentiment d'amour non partagé. Je fais
face je passe au dessus, je travaille pour oublier toutes ses émotions. Je comprends ce que veut dire ma mère quand elle dit souvent que pour oublier
le chagrin et la peine il faut se plonger dans le travaille, et bosser en centre de
loisirs m'a permis de colmater la parti de mon âme qui libérait toutes ses émotions négatives.A la rentré pour ma dernière année de lycée, ce sentiment avait repris un peu surface, je ne voulais pas encore sombrer et j'ai réussi grâce à une personne que j'ai accroché comme si c'étais une bouée de sauvetage, elle me maintenait la tête hors de l'eau, et sans le savoir elle me réconfortait, me guidait. Je ne sais pas si elle a vu qu'elle était extrêmement importante pour moi, elle est devenu plus qu'une simple amie de lycée.
Puis est venu la fin du lycée, tout le monde suit des chemins différents, et de nouveau je retrouve se délaissement, car je suis dans une prépa ou je ne connais personne et où personne ne s'attache vraiment. Mais je garde la tête hors de l'eau car il y a toujours ma précieuse amie, qui même si nous ne suivons pas des études identique, elle est présente. Mais récemment j'ai de nouveau ressenti cette solitude remonter en moi, ma chère amie n'étais plus aussi présente qu'elle le faisait penser. J'avais l'impression d'être vide, seule malgré sa présence. Qu'elle me rejetait, qu'elle m'écartait. Je croyais que le titre de meilleur amie qu'elle m'avait donné c'était terminer à partir du lycée et qu'il disparaissait au fur et à mesure.Lors d'une dispute avec plusieurs personne, je lui ai tous déballé, mes émotions avait pris le dessus je ne contrôlais plus mes mots pour qu'au finale je m'effondre
en larme.
Je crois jamais je ne me libérerais totalement de ma solitude, elle restera présente au fond de moi et ressurgira par moment quand mon cœur sera faible.
Je sais que ce texte peut paraître stupide, que j'ai juste de l'air d'une gamine qui dramatise pour rien pourtant je sais que je ne suis pas la seule, que nous ne
pouvons pas toujours contrôler nos émotions, nos pensés, notre cerveau.Cet écrit est peut-être court mais il n'a pas été entièrement rédigé récemment, il a été commencé en 2014, mêlant mes différents moi, grandissant, mûrissant, écrivant ce texte dans des moments de peine, d'intérêt ou de Solitude.
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Mes pensées, Mon âme, Mon coeur
Non-FictionQuand on ne peux pas dire des choses aux personnes que nous connaissons et qui nous entoure, on peux toujours parler à des inconnus car certains d'entre eux savent se que l'on ressent. C'est pour ça que ce livre va se remplir de toutes sortes pensée...