Le bal

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Je venais enfin de retourner dans mon royaume après ma longue absence auprès des miens. La seule reine adorée de tous rentre chez elle, je vais pouvoir retrouver mon château, mes terres, mes sujets, mes amis. Ce royaume de magie m'avais manqué, non pas que le monde des humains ne soit pas intéressant mais il est assez fade. Mais me voilà de retour au pays ! Que la fête commence !

La grande salle illuminée était bondée de monde, de mon balcon royal je débitais mon petit discours pour entamer les festivités : " Je vous remercie d'être venu si nombreux pour fêter mon retour, cela me fais chaud au cœur de tous vous revoir. Tous le monde, amusez-vous et profitez de cette belle soirée!"

 Le son des trompettes et des violons commença à s'élever tandis que les premiers couples se formaient. Je les observais tourbillonner au rythmes des musiques choisies avec soin par un homme qui avait toute ma confiance.

Tous semblait ma foi se dérouler au mieux, c'était l'évènement de la saison en plus du cirque avec qui j'avais noué un contrat. Mon peuple vivait bien, chacun avait son rôle et était remplacer en cas de besoin. Mon royaume était divisé entre « les rôles principaux » et « les rôles secondaires », c'était le petit peuple. Oui, tout cela n'a aucun sens, car les principaux sont tous mes amis et j'y compte trois reines en plus de moi. Nous avons chacune un château. J'ai aussi de nombreux comptes, ducs, barons...Nous sommes tous mélangés.

Pour vous dresser un meilleur tableau, notre monde accepte de tout, tous ce que l'imagination humaine à pu crée (enfin elle s'est inspirée de nous car l'on vit aussi chez les humains). Par exemple, une famille de vampires mesquins sont des principaux, il y a aussi des dieux de la mort, des divinités animales, des démons, des sorcières et sorciers, des fous, des poupées vivantes et même des « faux » êtres humains. De tous, je vous l'avais bien dis.

Installée sur mon trône, je sirotais un bon verre de sang légèrement chauffé et assaisonné. A ma droite mon secrétaire attitré qui commençait déjà à trier ses dossiers en marmonnant quelques petites injures. A ma gauche l'un des « chapelier » (oui il y a une référence, car cet homme sort directement d'Alice aux pays des merveilles), derrière lui un des plus grand ivrogne que je connaisse, il commence ses journée en vidant trois bouteilles de vin, le compte Edgar. Mes deux autres acolytes sont Peter et Bold.

« Je viens à peine de rentrer et toi tu me donne déjà du travail, j'ai envie de te faire avaler tes sales fiches Peter.

- Le pauvre Pete, tu devrais être reconnaissante, c'est surtout lui qui gère la paperasse quand tu te la coule douce. Il n'a vraiment pas de chance et dire que je lui ai en plus piqué la femme de ses rêves sous le nez. »

Bold arrêta de parler quant Peter braqua son arme a feu fétiche sur sa tempe. J'avais baissé la tête juste à temps pour le laisser viser, tout en continuant de boire. Edgar posa sa main sur ma tête et m'ébouriffa les cheveux avant de dire a Peter que s'il voulait trucider quelqu'un, qu'il le fasse dehors. C'était normal.

« Dis-lui plutôt d'arrêter de vouloir tirer sur tous ce qui bouge, lâchais-je lassée.

La soirée bâtait son plein, l'on venait me voir un par un pour discuter un peu en me souhaitant bon retour. L'on m'invita à danser plusieurs fois. L'un des vampires, Raito, mon grand ami séducteur, me demanda comme cavalière pour la prochaine dance. Bras dessus, bras dessous, nous sautâmes depuis mon balcon pour atterrir parmi les danseurs.

« Ahhh, tu m'a manqué. Je commençais à trouver le temps long sans toi.

- Toi, tu veux me demander quelque chose, laisse-moi deviner, tu veux encore que je t'autorise à avoir ton propre bordel ?

- On ne peut rien te cacher, c'est grâce a moi que les réserves de sang sont toujours abondante ! Tu me dois bien ça.

- C'est à Ayato et Sébastian que je le dois, toi tu ne fais que les suivre sans lever le petit doigt.

- Raito ! »

Alice venait vers nous (l'une des trois Alice vivant ici, la première reine avant moi), elle poussa Raito sur le coté pour me serrer dans ses bras.

- Arrête de te l'approprier ! Va plutôt faire ton cinéma à Peter !

- Excellente idée ! Tu sais où je pourrais le trouver ?

- Il est au dessus, dis-je, mais fais attention il est assez remonté. »

Alice retourna son attention vers moi, ses yeux commencèrent à êtres chargés de larmes, l'autre Alice se tenait a présent à coté d'elle, avait les bras remplit de nourriture comme à son habitude. L'Alice qui ne se goinfrait pas me serra tellement fort que je ne pouvais presque plus bouger, heureusement que je gardais toujours sur moi le « repousseur à indésirables » ce qui me permettais de pouvoir vivre tranquillement.

« Idiote. Tu sais très bien que j'ai horreur des pots de colles, tu m'as manquée. Et toi aussi Alice. Hé ! Mais je t'ai déjà dit d'arrêter de ne manger que de la viande ! Tu vas avoir des problèmes si tu continue !

- Ne t'en fais pas ! Oz me ramène toujours des fruits quand il se promène dans les jardins !

- En parlant d'Oz, il à réduit mes pieds en bouillit tout à l'heure, j'ai encore du mal à marcher. »

Comme ça fait du bien de rentrer chez soit ! Ils m'avaient tous terriblement manqués dans le monde des humains, il m'arrivait quelque fois d'en croisés mais ils ne restaient pas bien longtemps. C'est un peu comme une grande famille, je les adore. Bon moi je retourne danser ! La fête est loin d'être terminée !

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