Chapitre I

21 7 1
                                    

Je n'allais plus à l'école, et restais près de ma mère.
Un soir alors que je préparais le souper, j'entendis ma mère  m'appeler pour me dire que notre dernier espoir reposait sur un médecin réputé dans la région allait venir demain.
L'équilibre de ma vie venait de basculer et je croyais en ce médecin. Je voulais que ça marche, que ma mère réussisse à se lever, d'autant plus que mon père avait placé toutes ses économies pour ce rendez vous .
Il ne donna rien (le rendez vous) malgré les conseils  que donna le médecin, ma mère ne changeait pas .
Elle s'éteignit une semaine plus tard.
J'ai beaucoup pleuré mais ai du me réconforter auprès de mon père, le seul être cher qui me restait. Les funérailles de ma mère passèrent et mon père m'a dit qu'il devait prendre une grande décision .
Le lendemain il me fit par de celle ci ; je ne m'y attendais pas .
J'allais aller dans un orphelinat mais le problème était que l'année dernière, un orphelinat avait fermé en Alsace et je devais me rendre à celui de Paris. Seule, en marchant, car mon père avait dépensé tout son argent pour le rendez vous médical de ma mère .
Mon père venait de me trahir, il m'avait toujours dit qu'il ne m'abandonnerait jamais, pourtant il venait de réaliser le pire acte qu'il aurait pu faire.
Le lendemain je dûs préparer mon baluchon. J'y mis quelques habits de rechanges et le plus beau cadeau que j'eus : la montre à gousset de mon grand-père maternel avec à l'interieur une photo de mes parents l'année de ma naissance.

Le jour où, je me suis enfuieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant