Flowerfell {Finit}

🌻Un combat mortel🌻

PDV Frisk:

Après avoir laissée Sans dans le bar, Flowey sur mon bras, qui me piquait affreusement, les flocons de neige de ce monde m'emmènent vers un lieu encore plus flou. De dos se trouvait un monstre de grande taille, sa cape rouge s'agitant et son talon tapait le sol avec impatience. Il était facile de deviner que c'était son frère, Papyrus qui émettait ce rythme mécanique.

Flowey de ces petits yeux effrayés me lance des coups d'œil et tiens ma manche de sa petite feuille devenue blanche. Je caresse un peu ces pétales pour le rassurer et fait un pas qui s'enfonçait dans le sable neigeux.

Papyrus: -HUMAIN! TE VOILÀ ENFIN! MOI LE TERRIFIANT PAPYRUS VA POUVOIR T'AFFRONTER DANS LES RÈGLES DE CE MONDE! JE VAIS TE TUER, PRENDRE TON ÂME ET LA DONNER À NOTRE CHER ROI!! NYAHAHA, NE T'INQUIÈTE PAS TA MORT SERA TRÈS DOULOUREUSE!

Sans même qu'il me demande de me préparer, des os blancs me blessent les jambes, il fit apparaître dans sa main un os pointu et son visage reflétait son amusement à me voir souffrir sous la douleur, je sentais de nouvelles fleurs grimper le long de mes entailles et Flowey s'agiter.

Je me relève mon cœur remplis de détermination et esquive une nouvelle rangée d'os. Flowey tenta de faire tomber Papyrus avec ces lianes, mais il les coupent aussi sec avec son épée squelettique.

Papyrus: -NYAHAHA! LES HUMAINS SONT VRAIMENT FAIBLES!

Un autre morceau blanc se planta dans mon bras. Mais je continue à lui implorer ma clémence.

Frisk: -Prendre mon âme, à quoi cela rime? Ne pouvons-nous pas être amis?

Il me rit au nez et continue ces attaques aussi meurtrières que cruelles.

Frisk: -J-Je suis sûr que nous pouvons être de bons amis! A-Arrêtons cette floppée de sang! Cela ne mène à rien!

J'avais beau le supplier, lui offrir des sourires et essayer de le convaincre que tuer est une chose vicieuse. Il me regarde toujours, heureux de me voir supplier à genoux, de me voir faible, un être inférieur à lui et innocent qui ne veut que la paix.

Ma tête tournait de plus en plus et je voyais quelques pétales se chevaucher un peu sur mon œil gauche. J'étais à genoux, Flowey contre moi qui sifflait tel un chat sur mon assaillant. Le combattant en question fit de grands pas dans ma direction et brandit son os aussi aiguisé qu'une lame d'épée près de ma poitrine.

Papyrus: -C'EST FINIS HUMAIN!

Alors que je fermais mes yeux attendant le coup fatale, quelque chose ou quelqu'un me serre dans ces bras et une sensation mystérieuse me provoque de léger tremblement. Le seul mot que je pus entendre avant de tomber dans l'inconscience est celui de Papyrus:

Papyrus: -TRAÎTRE!

...

Je papillone mes paupières, ma tête me faisait un peu mal, tiens... Pourquoi je ne vois pas de l'œil gauche? J'ai mal ouvert les yeux? Non... Qui me caresse lentement les cheveux?

Sans: -T'es réveillée chérie?

Frisk: -S-Sans?

Je dois tourner ma tête pour apercevoir la silhouette de mon ami. J'étais couchée, il était assis, les jambes recroquevillés et une main fermé sous son menton, l'autre me caresse gracieusement ma chevelure brune.

Frisk: -O-Oui.

Sans: -Ça va mieux?

Je place une main sur mon œil non voyant.

Frisk: -O-Où est Flowey? Pourquoi je ne vois plus bien?

On me tire la manche, la petite fleur était dans la terre, le regard tristounet sur son visage blanc.

Frisk: -F-Flowey...?

Flowey: -Tu as des fleurs sur ton œil gauche Frisk...

Je laisse mes doigts palper la nappe douce des pétales dorées que je ne voyais pas... Ou plus... La petite fleur tenta de me réconforter en tapotant mon bras. Je retourne ma tête vers Sans qui ne nous regarde pas, les yeux fixés dans le vague. Ma main monta jusqu'à l'endroit de mes blessures, des bandages et des pétales les recouvraient. Je laisse échapper un mince sourire pour me redonner des forces et me redresse.

Frisk: -Ça va aller. C'est toi qui m'a soigné Sans?

Le squelette détourne ces pupilles vers moi.

Sans: -Oui.

Frisk: -Merci. Tu peux m'expliquer ce qui c'est passé?

Sans: -Heee... Je t'ai vu combattre contre mon frère, tu as tenue assez longtemps et je t'ai téléporté ici avant qu'il en finisse avec toi. Mais ne crois pas que j'ai fais ça pour toi! Hehe...

Il rit nerveusement la main sur la nuque. Je lui rend un rire ce qui à l'air de le surprendre.

Frisk: -Mais oui, mais oui. Ça sent l'humidité ici.

Sans: -Normale on est à Waterfall.

Frisk: -Waterfall? C'est quoi?

Sans: -T'es vraiment au courant de rien toi. C'est un endroit avec de l'eau et des pierres et beaucoup d'herbes, se situant juste après Snowdine. C'est l'un des endroits les plus calmes de ces sous-terrains, plutôt surprenant pour un monde de tueurs.

Frisk: -Ne dit pas ça.

Sans: -Bof, je dis que la vérité.

Frisk: -On est en sécurité ici?

Sans: -On est jamais en sécurité, d'ailleurs on devrait bouger, m'enfin si t'es en état.

Je me mets sur mes deux jambes en m'appuyant sur son épaule.

Frisk: -Alors go!

Bien sûr j'avais mal, bien sûr j'étais fatiguée et j'avais très soif, bien sûr je tremblais un peu. Mais je suis déterminée à continuer mon but. Mon ami toujours surpris se ressaisit et se lève à son tour les mains dans son long manteau noir.

Sans: -Et bien go.

Frisk: -Tu viens?

Sans: -Si je rentre chez moi mon Boss va me faire chier mais à un point que t'imagines pas! Et puis je vais pas laisser une jeune fille se ballader seule dans les mauvais quartiers hehe.

Frisk: -Je peux me débrouiller comme une grande ><!

Sans: -Pas sûr quand t'es un chaton qui mord pas.

Frisk: -M-Mais! ><

Il me fait une pichenette sur la joue.

Sans: -Allez chut et avance.

Frisk: -Vieux bougre et ronchon!

Sans: -Si tu veux.

Flowey: -Bon vous avez finis ou vous voulez rameuter tout le quartier?!! ˋ﹏ˊ

Sans met une pichenette à Flowey qui fait tomber sa tête de fleur en arrière.

Sans: -On t'as pas sonné la pâquerette.

Frisk: -Bien allons-y!

Je fais un pas et m'étale au sol.

Sans: -On va pas allez bien loin si tu vois que de la droite.

Je me relève avec de l'herbe sur le visage.

Flowey: -Pauvres plantes T-T

Sans: -T'es encore plus moche qu'à l'accoutumée.

Frisk: -Je te permet pas! >-<

Il m'enlève l'herbe et avance les mains dans les poches, je le sentais plus d'étendu à mon égard, malgrès qu'il soit toujours grognon.

Sans: -Bref, où allons-nous?