Côme C9

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Lorsque nous arrivons chez elle, elle me fait visiter sa maison. C'est un maison assez moderne, pas très grande, mais assez pour elle et Cassie, puis nous allons dans sa chambre. Elle se laisse tomber sur le dos sur son lit en poussant un soupir de soulagement.
Je n'en reviens toujours pas qu'elle ait avoué être toujours vierge à Cassie... David et moi ne parlons jamais de ce genre de chose, mais je pense que quand je vais rentrer à la maison, on va avoir un petite discussion sur ce sujet.
Je reste debout, près de la porte. J'observe sa chambre.
Elle est assez grande, un lit double bien fait avec une couette N.Y, plein de coussins dessus. Son bureau est rangé, quelques cahiers sont dessus. Je vois dans un coin une petite bibliothèque avec plus d'une vingtaine de livres. Quelques cadres de New York sont sur les murs. Il y a, sur la table des photos d'un homme, sans doute son père, et d'elle quand elle était petite, et une photo d'elle avec un groupe de jeunes. Elle est assise sur les genoux d'un garçon qui la dévore des yeux. Elle a l'air d'être heureuse sur ses photos, insouciante de ce qu'il se passe autour d'elle. Bien que le cliché avec ses amis, elle sourit, mais ses yeux expriment de la tristesse.  Je prends le cadre et lui demande :

_ Qui sont ces personnes ?

Elle se redresse et s'assoit. Elle prend la photo et soupire.

_ Ce sont mes amis de New York.

_ Et ce garçon sur qui tu es assise ?

Elle rougit.

_ C'est Matt. Mon meilleur ami.

Elle ment. Elle se mort la lèvre inférieure. Je hausse alors un sourcil. Puis elle m'avoue :

_ C'est mon ex. On est sortis ensemble trois mois, mais on s'est séparés car je partais loin...

Voilà pourquoi il la regardait si amoureusement... Je hoche la tête et repose la photo là où je l'ai prise. Elle me fait signe d'approcher. Alors je m'assois à côté d'elle, mais je sens que je ne vais pas tarder à craquer. Cette fille me rend fou. Jamais personne ne m'a rendu comme ça, encore moins en si peu de temps. Nous nous connaissons que depuis deux mois...
Un silence se fait. Je trouve cela un peu gênant, mais je ne dis rien. Puis Hope se lève et se tourne vers moi :

_ Comme nous avons toute la journée devant nous, pourquoi ne faisons-nous pas le devoir d'anglais sur Rosa Parks ?

_ Bonne idée.

Nous allons chercher nos sacs restés dans l'entrée et Hope prend son ordinateur.

Ça va bientôt faire deux heures que nous travaillons, et nous avons bien avancé. Je regarde l'heure et constate qu'il est midi et demi. Mon ventre me fait savoir qu'il a faim. Je m'apprête à dire quelque chose, mais Hope me devance :

_ On fait un break et on va manger ?

Je hoche la tête pour approuver ses dires. Elle sourit, sauvegarde ce qu'elle a fait sur l'ordinateur et nous descendons.
Une fois dans la cuisine, elle se tourne vers moi et demande :

_ Qu'est-ce que tu veux manger ? Pâtes bolo ou carbo ? C'est rapide, je sais faire et on a les ingrédients ! Alors ? Tu choisis quoi?

_ Carbo. Sans aucun doute.

Elle me sourit et me fait un clin d'œil, apparemment elle est contente de mon choix.

Quelques minutes plus tard, nous sommes à table. Nous parlons de tout et de rien le temps du repas. Nous débarrassons et faisons la vaisselle. Je lave et elle essuie et range. Puis je lui lance dans la mousse à la figure. Elle éclate de rire. Ce rire qui me fait fondre. Je ne peux que rire avec elle. Elle trempe ses mains dans l'eau et m'en met dans le cou. Je sursaute et lui lance de l'eau dessus. Nous rions.
Je la bloque de mes bras musclés et elle ne peut plus partir. Elle se débat, mais s'arrête rapidement quand je rapproche mon visage du sien. Je sens son souffle se mêler au mien. Plus qu'un centimètre et nos bouches sont collées. Elle avance millimètres par millimètres sauf que je ne tiens plus. Je pose avec délicatesse mes lèvres sur les siennes. Elle ne cherche pas à s'éloigner, au contraire, elle me rend mon baiser en se rapprochant encore plus de moi. Elle passe ses doigts dans mes cheveux et mes mains se posent d'elles mêmes sur sa taille.
Elle gémit contre ma bouche. Je la porte et elle enroule automatiquement ses jambes autour de moi.
Malheureusement, nous sommes interrompus par quelqu'un qui toque à la porte. On grogne tous les deux et nous nous détachons à regret.
Hope va ouvrir tandis que je remets comme je peux de l'ordre dans la cuisine. Quelques minutes plus tard, Hope est de retour. Je me tourne vers elle et l'interroge du regard pour savoir de qui il s'agissait. Elle me répond :

Ma lueur d'espoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant