Après ton accident, après rééducation et rééducation, on sortait de nouveau, on était invités etc etc. Mais il faut dire que tu ne m'as pas vraiment laisser profiter des soirées de ma jeunesse. A chaque soirées tu buvais, tu buvais et tu buvais à ne jamais en finir. Combien de fois on s'est payés la honte avec maman? Combien de fois on a dû partir avant même le désert parce que tu ne tenais plus debout? Combien de fois tu nous a fait pleurer? J'ai soufferts de toutes ces soirées là où on ne savait même plus si on devait accepter l'invitation, où on y allait avec une boule au ventre parce qu'on te connaissait nous, mais pas eux; eux ne te connaissait pas. Et à chaque soirées il fallait pouvoir supporter le regard des gens, la pitié qu'ils avaient envers nous; je sais que tu ne liras pas ceci mais crois moi il en fallait du courage.
Je me rappelle d'une soirée en famille chez mes grands-parents, chez tes parents; tout ce passait bien, tout le monde rigolait et tout ça, c'était cool, jusqu'à ce que tu prenne LE verre de trop ce fameux verre qui nous angoisse. Et il suffira d'un geste, d'une parole ou juste d'une petite chose qui te déplaise pour que tu partes en vrille. Mais cette soirée n'était pas la pire.
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Papa.
RandomTout ce passe pendant les soirées. L'alcool est souvent le mauvais ami de l'Homme pendant les soirées.