Omépitre 2:

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Je marche tranquillement, reniflant l'air et attrapant chaques petites souris que je pourrais me passer sous la dent. Que ça fait du bien de pouvoir être en contacte avec la nature. Être libre.

Je visite mon territoire, mes terres, mon espèce. Mon chez moi.

Je me met à courir comme une malade. À me défouler comme jamais je ne l'ai fait.

J'avais oubliée toutes ces sensations que ça nous procure.

Sentir cet air frais rentrer dans vos narines pour s'éparpiller dans vos poumons.

Sentir ce vents s'engouffrer dans votre pelage, glissant le long de votre corps pour en faire un tourbillon derrière vous.

Sentir ces feuilles et brindilles craquer sous vos coussinets, laissant des traces dans la terre fraîchement humide.

Sentir le sol sur vous quand vous vous roulez, ce relever et ce secouer.

Oh oui, j'avais oublié tout ça.
Je continue ma course sans fin, regardant même pas où je vais. Laissant mes pattes me guider elles mêmes. Écoutant chaque petit bruit. Reniflant chaque odeur.

En face de moi, un tronc couché, je redouble ma vitesse, contrôlant chaque foulé. A bonne distance, je m'appuie sur mes postérieur, levant mes antérieurs. Je me propulse de l'autre côté, attendant que le sol vienne à moi. Je ferme les yeux, profitant de ce vol qui fait palpiter mon coeur.

En parlant de lui, il bat vite, mais à la fois lentement. Il résonne en moi faisant vibrer tout mon être. Il va mieux. Mon petit coeur pourtant noirci de malheur, rougit face à ce bonheur immense et intense.

Je revis.

Mes membres avant atterrissent lourdement sur le sol, avec une telle vitesse que je n'arrive pas à suivre, je m'emmêle les pinceaux, m'écrasant face contre terre, pour finir en roulé boulé.

- Bravo, c'était magnifique à peu de chose près. Dommage pour l'atterrissage.

Cette voix remontent mes oreilles. Je lève la tête et me redresse sur mes quatre pattes.
Je plaque les oreilles, me méfiant de cet inconnu.
Je remarque que face à moi, il y a les rubans blanc électrique et le portail aussi haut que les arbres. Derrière celui ci, on peux apercevoir une autre maison. Je m'approche doucement.

- Tu ne me vois pas?

Je sursaute et grogne. Ma louve ce met en position défensive instinctivement. Je suis prête à attaquer.
Pourtant, je continue de m'approcher.
Cette odeur, mon dieu cette odeur, envahissant mes narines. Ça sent tellement bon. Encore plus bon que les feuilles et la terre.

Je me stop quand j'entend les tics des rubans blanc. Je peux pas aller plus loin au risque de me prendre un coup de châtaigne. Je regarde autour de moi, surtout en face. Le terrain est tout aussi grand que chez nous. La maison est légèrement plus petite.
C'est eux nos voisins ?

L'odeur est tellement proche, je renifle l'air pour que mon odorat me guide. Je lève la tête et le vois.

Je sursaute, reculant d'un mètre et grognant.

Un loup gris claire, avec un tâche blanche sur le côté droit, était couché sagement en hauteur, sur une plateforme suspendu à un arbre.

Trop bien je veux monter moi aussi dessus!!! On dirais une balançoire!!!

Je replaquent mes oreilles en arrière quand le loup se lève et descend de son perchoir.

- Enfin tu m'as trouvé. Dit il en s'approchant du portail à son tour.

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 12, 2018 ⏰

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