TEXTE 7

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Bonjour ou bonsoir,

Ce texte ne plaira sûrement pas à tous ceux et celles qui passeront par là et je respecte votre choix quel qu'il soit. Mais je demande quand même aux personnes « septiques » de bien vouloir essayer de comprendre, ne serait-ce que d'y penser pour éviter toute souffrance inutile sur un désaccord.

Désolée d'avance pour les fautes, ce texte sort de mon imagination alors pas de plagiat s'il-vous-plait.

Merci et bonne lecture.

PS : le personnage de ce texte est une fille mais peut être remplacé par un garçon, les deux sont possibles et RÉELS.

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Pourquoi ? Pourquoi j'aurais besoin d'en parler, de l'avouer ? Ne suis-pas normale après tout ?

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Pourquoi ? Pourquoi j'aurais besoin d'en parler, de l'avouer ? Ne suis-pas normale après tout ?

Certaines personnes éprouvent le besoin d'en parler pour différentes raisons, personnelles ou non. D'autres n'ont pas ce besoin là parce qu'elle savent que leur entourage ne fait pas de différence ou tout simplement parce que, sans parler des autres, elles ne voient même pas pourquoi cela ferait une différence. Moi, je fais partis du premier « cas ».

Famille, amis, inconnus, tout devient prétexte à douter. Devrais-je leur dire ? L'accepteront-ils ? Que vont-ils dire ? Comment vont-ils réagir ? M'aimeront-ils toujours ? Et sûrement la pire de toute : me chasseront-ils ?

Vient ensuite le « me soutiendront-ils ? » jusqu'au malheureux et pourtant réel «  me protégeront-ils ? ».

Pourquoi ? Ce mot qui était si insignifiant au début est devenu tellement lourd de sens et tourne en boucle dans ma tête. Savez-vous à quel point il est difficile de s'accepter pour les personnes qui prennent conscience de « ce qu'elles sont » ? Savez-vous à quel point vos regard de méprit pèsent ?

Avant de tout lâcher un seul sentiment domine : la peur. Il est souvent justifié une fois les proches mis au courant. Vous posez tellement de questions... Comment l'as-tu apprit ? Depuis quand est-ce que cela dure ? Tu sais que tu ne peux pas faire ça ? Qu'est-ce que les gens vont dire ? Pourquoi tu nous fait ça ? Qu'allons-nous bien pouvoir faire de toi ? Que vas-tu devenir ?

Mais pourquoi aurais-je besoin de me justifier ? Qui êtes vous pour me demander de me remettre en question ? Qu'est-ce que je peux bien en avoir affaire de ce que les gens vont penser !? En quoi vont-ils m'aider à avancer ? Pourquoi devrais-je me baser sur leurs normes ? Pourquoi ne pourrais-je tout simplement pas vivre comme je l'entends ? Être et assumer pleinement ce que je suis ?

Que vous l'acceptiez ou non est votre choix, mais c'est ma vie, c'est moi qui décide. Je vous demande juste de me soutenir, au moins au début. Est-ce si compliqué ? Cela ne changera en rien votre vie après tout. Et pour répondre à votre dernière question : je deviendrait une personnes fière d'elle-même, capable de s'accepter comme elle est. J'aurais un travail, une famille, peut-être même des animaux. Je vivrais heureuse.

Alors oui, nous sommes une large minorité, mais nous sommes là que vous l'acceptiez ou non. Il ne servira à rien de vouloir nous effacer, ou de vouloir nous cacher parce que nous serons encore et toujours présents. Que vous vouliez « préserver vos enfants » parce qu'ils sont trop jeune est une chose mais ne pas en parler ou même dénigrer les faits n'est pas la solution.

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Une des multiples raisons pour lesquelles j'ai écrit ce texte :

Pour trop de jeunes homosexuels, le suicide apparaît comme la solution au cauchemar de leur vie. « Ce n'est pas l'homosexualité qui conduit les jeunes homosexuels au suicide, mais plutôt les conditions de vie dans lesquelles ils vivent. » - Renée Larochelle

Je n'ai pas de chiffres exactes à vous donner ( et wattpas n'est peut-être pas l'endroit pour ) mais les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transexuelles se suicident en moyenne 4 fois plus que le reste de la population. 30% des gays de moins de 25 ans auraient déjà tenté de se suicider. En cause, la précarité qui touche 64% d'entre eux, et la peur de se confronter au regard des autres.

Pour toutes les personnes, filles ou garçons, homophobes qui se disent que j'ai écrit ce texte parce que je suis moi-même lesbienne et que je me cache derrière un écran parce que j'ai peur : non, je ne suis pas lesbienne. Et pour toutes ces personnes, ma seule réponse serra que je ne devrais pas et n'ai pas peur de vous, de vos réactions, de vos possibles insultes ( ou non ), de votre dégoût et j'en passe. J'ai écrit ce texte parce que je ne supporte tout simplement pas toute la souffrance que certaines personnes peuvent causer à d'autre sous prétexte qu'ils ne sont pas d'accord avec la vision de l'autre. Justement, nous sommes tous des PERSONNES, des êtres humains égaux.

Le fait que je sois lesbienne ou non ne change rien et non, je n'ai pas à me remettre en question. C'est vous les fautifs et c'est aussi vous qui devraient vous remettre grandement en question.

Ivy

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