Aegnor

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La forêt s'étendait devant moi, sombre, obscur, ténébreuse. La lune éclairait peu cette nuit là. Un vent froid descendu des monts brumeux fouettait mon visage, pénétrait mes vêtements jusqu'à ma chair. L'air froid emplissait mes poumons à chaque respirations. Je jetais un regard sur l'anneau à mon doigt, sentant toujours plus la force qui l'animait à mesure que je m'approchais de sa source. Resserrant davantage ma cape autour de moi, je descendis la colline et pénétrait enfin les bois lugubres. La noirceur était quasi total. Seul l'anneau me guidait dans l'obscurité. L'étrange lueur qui animait les lettres elfiques semblait ce renforcer a chacun de mes pas au cœur des ténèbres. Je débouchais alors dans une clairière au centre de laquelle s'élevait un haut bâtiment de pierre taillé. Il était en ruine, une multitude de pierre étaient éparpillés dans la clairière, parfois même des morceaux entier de mur. l'édifice était d'origine elfique, deux hautes tours ,dont l'une était écroulé, flanquaient une large porte en bois ouvragé dont l'un des battants était au sol. Les façades elles même étaient couvertes de gravure relatant l'histoire des elfes Noldor. Plusieurs statues, dont plusieurs en ruine, représentant les puissants guerriers elfes des temps anciens entouraient l'édifice, témoins muet de la gloire passé des eldars. J'entendis à nouveau la voix caverneuse et inquiétante qui avait guidé mon périple. Je ne comprenais pas les paroles qu'elle prononçait dans une langue qui m'étais inconnu. Toutefois, je sentais que l'anneau voulait la suivre, aussi, j'entrais. Difficile de dire ce que je ressentais à l'intérieur: avais-je peur ? Je ne l'écoutais pas. Seul la rage et la vengeance qui brûlaient en moi dictaient mes actions. Les larges trou dans les murs laissaient entrer les faibles rayons lunaire, mais cela était suffisant pour me permettre de voire les nombreux ateliers et enclumes qui jalonnaient l'allée taillé aux milieux d'eux. Le bâtiment avait quatre entré, chacune d'elle menant à une allé qui ce rejoignaient toutes au centre précis de l'édifice. Là, ce trouvait un large cercle délimité par des pavés. Et au centre de celui ci trônait une enclume d'argent. Je m'en approchais et la touchais de ma main gauche. A son contact, les inscriptions sur l'anneau s'enflammèrent. D'un geste brusque je retirais ma main. Cela n'arrêta pas les petites flammes qui, chose étrange, ne me brûlaient pas. Un souffle rapide de vent dans mon dos me fit me retourner. Je ne compris pas tout de suite ce qui ce tenait devant moi. C'était comme une ombre en constant mouvement.

-" C'est vous ?" demandais-je.

-"Oui." répondit l'entité. Sa voix semblait venir d'une profonde caverne, inquiétante et emplie de haine.

-"Que pouvez vous pour moi?" A peine avais-je finis ma phrase que la créature fonçaient sur moi et me traversaient. Le choc me jeta à genoux, mais toujours sur mes gardes je me relevais et faisait de nouveau face. L'ombre ce tenait à présent derrière l'enclume.

-"Qu'est ce que vous êtes?" criais-je. L'ombre commença alors à prendre une forme tangible et je vis émerger de son obscurité, un être aux traits elfiques et aux yeux ardent comme un brasier. Vêtu d'une longue robe blanche en contraste avec ses long cheveux charbon.

-"Au cours des âges l'on m'a donné bien des noms. Mais tu dois sans doute me connaitre sous celui de Sauron le seigneur des ténèbres." A l'évocation de ce nom, je senti un profond sentiment de danger monter en moi. "Je sens la peur t'envahir humain." Sauron s'approcha de moi, mes jambes étaient paralysé, j'étais incapable de fuir. Il posa une main sur ma joue. "Laisse moi voir ton histoire, Aegnor." Je sentis alors l'être démoniaque pénétré mon esprit, et ce fut le noir.

Je marchais sur un sentier en forêt. L'air frais du matin emplissait mes poumons. Au bout de quelques instants je sortais des bois et admirais la vaste plaine qui s'étendait devant moi. Une brise légère soufflait et courbait les herbes qui imitaient le mouvement des vagues sur la mer. En élevant le regard et en fixant droit devant moi je pouvais apercevoir l'océan. Il me suffisait de fermer les yeux et d'ouvrir mes sens pour écouter la voix lointaine de la mer, sentir la note d'iode dans l'air, laisser le soleil réchauffer ma peau.

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⏰ Last updated: Apr 25, 2018 ⏰

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La couronne de ferWhere stories live. Discover now