Amor [bts k.th]

o n e

J I S E O N

- Qui est-ce ? m'a-t-il désigné.
- Oh, c'est Jiseon. Elle a été transmise à l'orphelinat il y a deux ans. Elle ne parle jamais.
- Elle ne parle jamais ? Voyons, on ne peut pas ne pas parler, c'est impossible.
- Rare sont les personnes qui ont déjà entendu sa voix.
- Puis-je la voir une seconde ?

Mon cœur se mit à battre, je devenais de plus en plus nerveuse. Je n'aimais pas voir des gens. Je n'aimais pas leurs présences. Je n'aimais rien d'eux.

- Oh... Ça va être très difficile, elle n'aime pas être autours des personnes, surtout ceux qu'elle ne connaît pas. Depuis qu'elle est ici, elle n'a jamais eu l'idée de parlé avec d'autres personnes.
- Et quelle âge a-t-elle ?
- 17 ans, monsieur.

L'homme qui m'était inconnu vint s'approcher lentement de moi, un doux sourire accompagné sur ses lèvres.

- Bonjour Jiseon, comment vas-tu ?

N'osant pas lui répondre, il reparla.

- Bien, je suppose ?

Cette fois-ci, je répondis pas un hochement de tête.

- Je suis content que tu ailles bien aussi, me sourit-il. Est-ce que tu souhaites sortir de l'orphelinat et venir vivre chez moi ? Tu auras un nouveau père et une nouvelle mère.

Il me semblait aimable. Mais étant méfiante, je restai toujours sur mes gardes.

- Jiseon, je sais que tu n'oses pas parler. Mais il faut que tu parles, pour savoir ce que tu veux. Alors, veux-tu vivre en compagne de moi, ma femme et mon fils ?

Fils ? En entendant cela, un petit sourire discret vint naître sur les lèvres. Avant que mes parents ne meurent, jamais je n'avais eu de frères et sœurs.

Alors pour une fois, j'avais décidé parler.

- O-Oui, dis-je doucement.
- Oui ?
- Oui, répétai-je un peu plus confiante.
- Super alors, me sourit-il. Bien, je vais parler à la dame, et j'arrive tout de suite.

Il s'en va, et vint me relaisser seule dans ma chambre. J'étais très heureuse. En temps normal, personne ne voulait m'adopter, pensant que je devais être beaucoup trop renfermé et timide. Mais pour la première fois, j'étais ravi qu'on s'intéresse à moi, qu'on se dit que je n'étais sûrement pas qu'une fille coincé et renfermé au fond de moi.

J'allai enfin pouvoir sortir de cet fouttu orphelinat.