Quand le soleil règne, j'existe, ouvrant mes paupières sous un jour nouveau.
Les jours de pluies, j'espère, cherchant mainte fois une éclaircie délivrante, me permettant d'exister.
Pourtant quand celle-ci arrive et que j'existe, je ne suis que dans un état second, les yeux virant d'une réponse à l'autre. Étais-ce le purgatoire ?
Alors je me purge attendant le droit, le droit de ne plus exister et d'être plongé dans ce soleil enivrant et de cette pluie révélatrice, reflétant toute les imperfections.
Qu'elle serait le temps qui me qualifierai de vivant ?
Pourtant le temps ne s'arrête pas, même si je tombe et que je bascule il avancera.
Le temps ne m'attendra pas.
Pourtant, juste une fois, j'ai espéré qu'il se retourne, revienne sur ses pas, me relève, mais je savais pertinemment que celui-ci ne le ferait pas.
Alors j'ai attendu, sous les pluie et maintes tempêtes et les nombreux éclats lumineux du soleil.
J'ai existé, attendant son retour.
Et il m'a fallut me relever pour continuer de marcher, de courir, de rattraper le temps perdu.
Et je les ai revu, tous. Ils étaient souriants face à ma présence.
Mais pourtant le temps était encore loin, alors sans leur prêter une quelconque attention je suis passé devant eux.
Les doublant et continuant ma course folle.
Le vent me pousser sur le chemin.
Au grès de celui-ci je me retrouva à son bout.
Devant moi ce tenait le gouffre.
L'horloge sonner minuit.
Le temps me manquer énormément, il était parti.
Alors sans comprendre on me poussa. Et je les ai une seconde fois vu tous les larmes aux yeux, et le temps, responsable de la chute.
Eux, étaient dépendants de moi et ils éxister eux aussi, aucun n'était vivant, alors le temps les à poussé eux aussi dans cet immense gouffre sans fin où nous avons tous exister le temps de cette chute.
L'existence est cruel, triste, irréelle et infinie, le vie nous est comptée et elle se vie, elle arrive sans prévenir et s'en va tout aussi rapidement.
