Partie 1

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Le maire: Monsieur Mactar Cissé voulez vous prendre pour épouse la jeune mademoiselle Mariama Aïdara

Je retiens mon souffle ; le stress envahit chaque parcelle de mon corps et Mactar qui n'a toujours pas repondu n'arrange en rien la situation.

Mactar: oui je ......

: Ce mariage ne peut avoir lieu ; la cérémonie doit être annulée.

Une serie d'exclamations ont suivi cette affirmation.

Figée sur place mes yeux qui n'avaient pas quitté les siens  depuis mon arrivée  se dirigent d'eux même vers l'endroit d'où provient cette voix.

Un homme élancé, de corpulence moyenne s'avance dans notre direction.

Le maire : Monsieur vous avez interrompu un mariage et vous dites que la cérémonie doit être annulée j'espère pour vous que vous pouvez justifier cela.

Inconnu :je me présente mon nom est Mansour Dieng je suis agent de police et ce mariage ne peut avoir lieu pour la simple raison que Monsieur Cissé et mademoiselle Aïdara que Voici sont frères et sœurs

Une autre série d'exclamations un brouhaha sans nom.

J'ouvre les yeux et les referme, je les ouvre une de plus, mais il est toujours là, ce n'est pas un rêve, je ne sais pas ce qui est pire mon mariage gâché, que je sois amoureuse de mon propre frère (car j'ai le sentiment que ce monsieur dit vrai tout est trop parfait)  ou encore le fait que les médias ne me lâcheront pas pendant des jours.

Je ne sais même pas qui les a invités, il y a une multitude de paparazis le long du mur de la salle et à l'entrée aussi. Et tous les invités mon Dieu, le scandale de l'année, je suis foutue, je fus interrompue dans mes pensées.

Maire: Pouvez vous prouver ce que vous avancez

Monsieur Mansour : bien sûr j'ai avec moi tous les papiers nécessaires  Mr Cissé est issu du premier  mariage de Mr Abdourahmane Aïdara le père de Mariama

Oh mon Dieu il a dit mariage, mon père était déjà marié à quelqu'un d'autre que ma mère.

L'effervescence de la salle me ramène à la réalité car j'étais déjà très loin je parcoure la salle des yeux .

Ils y a d'abord les journalistes qui ne ratent pas une miette de la scène le crépitement sans arrêt des flash le prouve, moi qui n'aime pas être centre d'attention, je suis servie.

Il y a ensuite les invités dont je ne connais pas la majorité, des connaissances de mon père.

On peut distinguer deux catégories de personnes dans les invités.

Ceux qui sont vraiment peinés par la situation, ça se voit sur leurs visages.

Et ceux qui attendent impatiemment la suite pour avoir quelque chose à se mettre sur la dent et aller cafter. Je secoue la tête dépitée.

Je regarde ma mère Mme Adia Fatou Kane Aïdara cette femme forte, elle est mon modèle, elle est assise droite comme une statue le visage impassible on ne peut affirmé en la regardant si elle est tracassée ou pas.

Je me demande si elle est au courant de ce mariage dont parle ce Monsieur.
Je ne pense pas elle me l'aurait dit sinon . Et puis non sah quand il s'agit de Papa, elle est plus muette qu'une carpe.

Je regarde ensuite comment les appeler ; ex  beaux parents, beaux parents avortés ou plutôt parents connus de Mactar ils ont l'air étonné ébahis, cette histoire doit être tirée au clair.

Je regarde mon père qui se tient la poitrine comme s'il allait faire un infarctus il a la santé fragile depuis peu et cette nouvelle est un vrai coup de massue savait il que. Mactar est son fils ? non il ne m'aurait pas laisser commettre cette abomination

Je termine par elle ;  à côté de son mari Mouhamed  et avec son gros ventre là elle me cherchait des yeux.

Ah ma Aminata, elle a toujours su ce dont j'ai besoin sans même que j'ai besoin de le dire je plonge mes yeux dans les siens pour puiser toute la force dont j'aurais besoin pour survivre à cette journée.

Finalement, à contre coeur je me suis retournée vers Mr Mansour pour écouter ce qu'il a à nous dire.

Je sens que ça ne va pas être très bon à entendre.

Bonne lecture
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Bisous bisous

Échappe belleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant