Les miroirs où tu te regardais le matin
Où courait ton regard,
sur chaque détail
Des lignes de ta taille
De la courbe de tes seinsJe suivais ton corps sans rien dire
Chaque soir du bord de ma fenêtre
Devant ta silhouette
J'esquissais un sourireDu bout des doigts je caresse
Le long de tes cheveux bruns
Princesse éphémère
Au visage enfantinSur la vitre je dessine
Les contours de ton ombre
Jolie Mélusine
Dans la nuit sombreJe soulève enfin mes paupières
Je me rassois sur mon lit
Je termine ma prière
Je réinvente ma vie.