Voyage sans retour...

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Le train filait, à toute vapeur, dans les ténèbres. Je me retrouvais seul, en face d'un vieux monsieur qui regardait la portière. C'était par une nuit sans lune. Sans air, brûlante. On ne voyait point d'étoiles, et le souffle du train nous jetait quelque choses de chaud, de mou, d'accablant d'irrespirable. Partis de Paris depuis trois heures, nous allions vers le centre de la France sans rien voir des pays traversés.

J'étais amnésique depuis un an après mon accident de train. Je ne me rappelais que de mes souvenirs d'enfance... Depuis j'ai toujours ce sentiment de manque horrible...

Je me rendis chez mes cousines éloignées, je n'avais pas vraiment envie d'aller chez elles. Leur maison me faisait peur. Ma mère m'avait obligé à y aller c'était affreux ! On entendait toujours des bruits bizarres mais bons !

Je voulais me dégourdir un peu les jambes donc je me suis levé et j'ai marché dans les couloirs, sans que je m'en aperçoive je me suis retrouvé dans un wagon isolé. Il n'y avait strictement personne. Alors je m'installais sur un siège et je regardais par la fenêtre pour essayer de voir le paysage mais c'était peine perdue. Les lumières commencèrent à s'agiter et à clignoter.

L'air du wagon se rafraîchit et des bruits s'entendirent. J'eus la chaire de poule. Je regardais par la fenêtre à nouveau. La lumière s'éteignit et quand elle se ralluma je vis un jeune homme accroché à la fenêtre, choquée, j'allais me levé pour l'aider , les lampes clignotaient, il n'y avait plus personne. Tout redevenait normal sauf mon esprit... Un contrôleur arriva et me dit qu'il ne fallait pas rester là toute seule, donc je le suivis et repensais à ce que j'avais vue.

Le voyage passait et je regardais toujours par la fenêtre. C'était le noir complet impossible de voir quelque chose... pourtant de temps en temps j'apercevais la même silhouette que tout à l'heure dans le wagon .

Cela m'intriguais donc je partis discrètement pour repartir à ces endroits bizarres. Je m'étais rassise à la même place et attendais, en même temps, je m'endormis et les lumières recommencèrent à clignoter. Il faisait froid. Je fis semblant de rester endormis et une sensation inhabituelle me refroidit la joue. J'ouvris les yeux et vis un beau jeune homme qui me caressait la joue. Ce visage.... mon cœur me dit que je le connais ....pourtant je ne connais pas cette personne devant moi...pourquoi j'ai mal. Il me regarda avec une telle tendresse que j'avais l'envie de le toucher, j'avançais ma main vers sa joue quand celle ci devait ce stopper au contacte de sa peau, elle continua son chemin en me sidérant. Ma main venait de traverser sa joue. Je le regardais dans les yeux, il avait l'air tellement triste que je ne pu lui poser la question.

-Qui es-tu ? Qu'est-ce que tu me veux ? Nous sommes nous déjà rencontrés ?

Il ne me répondit pas et disparut. Je ne comprit pas pourquoi son visage m'étais si familier et cela me fit beaucoup de peine et j'étais inquiète.

Je devrais peut-être demander à mes cousines Clarisse et Camille. Elles devraient peut-être savoir qui il était avec un dessin. Je restais ici encore longtemps. En attendant, je fis le portrait de ce jeune homme, je dessina les traits de son visage tellement facilement comme si je l'avais fait des milliards de fois au par avant, je passa mon temps à le dessiner jusqu'à ce que ce soit l'heure d'arrivée. Alors je descendis du train et le vis lui, ce garçon si mystérieux . Je le pris en photo et il disparut de nouveaux mais au moins j'avais pu avoir une photo.

Camille et Clarisse étaient arrivées. Nous partîmes chez elles. Je m'installais dans une chambre. Je défis mes affaires et descendis dans le salon. Camille était allongée sur le canapé et Clarisse était dans la cuisine. Je voulais des réponses, cette homme je veux savoir qui il est.

-Salut Camille dis, tu pourrais me dire qui est sur cette photo ?

Je lui passa l'appareil et elle fut surprise.