Chapitre 1 : L'univers, non loin

Chapitre 2 : Retour aux sources

« Sven Westrok. Santé 100%. Dimanche 38ème jour du 7ème mois, 272 ème jours du cycle Cronoséen. Il est six heure »

C'est à peu près comme ça que tous les matins je suis réveillé par le robot qui m'est attribué. Aujourd'hui, je devais aller sur Sélénia avec Rehl, il voulait rendre visite à ses parents. Je me décidais donc à me lever après m'être étalé sur le lit pendant dix bonnes minutes. Le robot était en train de préparer le déjeuner, il savait vraiment faire toute les tâches ménagères. Il faisait plutôt froid, j'allumai donc le chauffage via le panneau de commande de la chambre. Les chambres du centre était interactive, nous pouvions tout changer, la couleur de la chambre, la couleur ou la texture des meubles, elle était personnalisable à l'infini. Mais le principal avantage était le contrôle total de la température et de la luminosité. Ainsi chaque personne pouvait avoir l'ambiance qu'il voulait pour pouvoir se reposer.

« Le petit déjeuner est prêt, Monsieur Westrok, dit le robot. »

Je me mis à table pour manger mon bol de céréales, tout en regardant le robot faire mon lit. J'allumais mon écran, il parlait du jugement qu'allait recevoir le groupe de braconniers que nous avions capturé la veille. Il n'y avait pas beaucoup de chaînes, la plupart des gens utilisaient le réseau SeNet pour se renseigné. C'était un réseau sur l'ensemble de la planète et ses satellites.

Après avoir mangé le bol de céréales, je pris une douche bien chaude. J'étais encore fatigué de la mission de la veille, il fallait donc quelque chose pour me soulager et d'oublier les quelques douleurs que j'avais. Après cette douche je me mis donc en tenue décontracté, je devais rejoindre Rehl à l'entrée du centre avant sept heures. L'heure à laquelle le seul véhicule de transport civil partira vers la planète. Je regardais donc ma montre. Il était six heures quarante-cinq. Je pris donc mon sac et je m'empressais de quitter la chambre. Mon robot s'occuperai d'éteindre tout élément et se mettrai en veille automatiquement, comme tous les jours. Je ne croisai pas beaucoup de monde, le dimanche, les pensionnaires préféraient se lever tard et rester au centre pour s'entrainer. Le centre était disposé de six blocs, un bloc pour les soldats, un pour les personnes spécialisé dans les vaisseaux, un bloc pour les membres des équipes médicales, un bloc pour les haut gradés composés des plus grandes chambres et des salles privés, un bloc de recherche et un dernier bloc dont je ne connaissais pas l'utilité. L'entrée principale était située en bas du centre. Il y avait plusieurs vaisseaux. Tandis qu'en haut, c'était plutôt les zones d'entrainement avec énormément de machines. Il existe aussi une zone, de détente avec plusieurs écrans, des jeux vidéo et des salles de sports, c'est le point de rendez-vous de la plupart des pensionnaires du centre chaque soirs. Les fenêtres donnaient vers le vide stellaire, l'espace. Le calme se sentait dans les couloirs, seulement quelques soldats patrouillaient. Je vis un garçon monter rapidement les escaliers. Il me semblait le reconnaître. C'était probablement Ranken, un garçon qui passait son temps dans la salle d'entrainement, plus particulièrement sur les simulateurs de tourelles. Il avait quasiment les meilleurs scores sur ces machines, cependant il me semblait qu'il n'avait jamais été sollicité lors d'une mission, certainement parce qu'il n'y a pas de conflit. Bref je continuais mon chemin. Je ne devais surtout pas arriver en retard. J'entamai donc la descente via l'ascenseur pour rejoindre le vaisseau de transport. Rehl était déjà là, il montra sa montre pour me montrer que j'étais là à temps. Nous étions une dizaine à descendre sur Sélénia aujourd'hui. La rampe se baissa et nous montâmes à bord. J'essayais de classer les personnes avec nous selon leur affectation. Il y avait deux membres de l'unité médicale, un pilote, et cinq soldats avec qui je m'entrainais souvent. Deux autres personnes étaient avec nous, d'après mes vagues souvenirs, c'était deux personnes extrêmement connus mais très peu bavardes, de plus on ne connaissait pas l'unité à laquelle ils appartenaient. Peut-être était-ce des haut-gradés ?