Création : Héros

II : La motivation du rêve

Le jour se levait. Comme à mon habitude, je me levais avant maître Ulfric afin d'aller ramasser du bois pour le feu. Je me dirigeai vers le taillis situé à une lieue de la maison.

J'allai souvent là-bas pour m'entraîner au maniement de l'épée en secret. Je voulais devenir un chevalier-mage pour montrer au monde qui j'étais. Malheureusement à cause de mes faibles compétences magiques je ne pouvais utiliser que les magies nécessitant que de faibles quantités de mana.

(Le mana est en réalité des particules de magie que libèrent un corps pour modifier son environnement , c'est un peu comme l'énergie qui est distribué aux muscles pour bouger).

Mon problème venait du fait que je n'arrivais pas à canaliser le mana de mon corps, et par conséquent chaque fois que je le concentrais , il disparaissait au bout de quelques instants. Maître Ulfric avait promit de m'enseigner un moyen d'utiliser mon mana plus longtemps grâce à la magie de vie. Mais comme je souhaitais devenir le plus fort des chevalier-mage, il me fallait compenser ce manque de puissance. Pour cela je m'étais fixé un objectif, convertir la puissance magique, que je ne pouvais pas utiliser, en force brute. C'est pour cette raison que je m'entraînais. Faute de materiel j'utilisais tout ce que je trouvais, un baton en bois en guise d'épée, rocher que j'avais deplacer me servait d'ennemi. Chaque jour, je m'efforçais à essayer de briser ce rocher.

Une heure après mon entraînement je revins dans la maison afin de préparer un feu pour le repas. Ce jour-là étrangement, le maître n'était pas descendu déjeuner.
Habituellement il descendait les escaliers qui grinçaient à chacun de ses pas, mangeait un morceau de pain avec du fromage avant de partir pour la ville la plus proche. Il revenait tous les soirs avec de nouveaux livres et des provisions.
Il était peut-être partit plus tôt ce matin.

Je continuais alors l'entraînement, et c'est après plusieurs heures que je me rajouta une difficulté, je devais tenter de fissurer, ou même rayé, à coup de mon poing droit le rocher.

Au début cela me paraissait simple, mon poing était rouge mais la douleur n'était pas extrême, mais c'est lorsqu'il heurta une pointe que je me suis rendu compte de ma bêtise.
Scratch
Je m'étais déchirer la paume de ma main.
Le sang coulait il fallait que je soigne la plaie le plus vite possible. Sous le coup de la colère, je frappai de mon bras gauche la roche qui se brisa sur le coup. Il fallait que je me calme, "c'est souvent dans la précipitation que les dommages se succèdent" me disait souvent maître Ulfric. Après avoir inspirer un coup et récupérer mon sang-froid, je me mis en position de méditation afin de réguler mon flux de mana. J'allais entreprendre un sort de guérison sur moi-même:

"Erolodni", c'était le tout premier sort de soin que j'ai appris, il permet de diminuer la douleur.
Puis j'accompli le "Tros ed Nios" que j'avais réaliser la nuit dernière, je recitais les différentes étapes intérieurement:
"Analyse de l'être,
Duplication cellulaire,
Récréation du corps et
Retour au cycle".
Une fois finis, je ressenti une terrible fatigue, signe que j'avais vider toutes mes réservés magiques, mais ma main droite avait cicatrisé, ce qui signifiait que j'avais réussi mon sort jusqu'au bout.

Le soleil commençais à se coucher lentement, et je me mis en route pour la maison. C'est à mon arrivée que je vis un homme portant une robe de mage rouge et noire, il devait sûrement être un ami d'Ulfric. Je comptais le saluer pour le prévenir de ma présence et m'avançai. Tout d'un coup une explosion retentit dans la maison. Je vis à ce moment là un autre homme similaire au premier qui en sortait, et d'un coup là vielle cabane s'effondra. Je me rendis compte qu'ils avaient tous deux la peau grise comme la pierre et leur vêtements portaient des motifs de dragons.

Je plongeai alors derrier l'arbre le plus proche au moment même où l'un d'eux se tourna dans ma direction. J'entendais leur pas s'approcher. De plus en plus.

Mais bon sang où était le maître, il aurait pu s'occuper d'eux, j'espérai seulement qu'il n'ait pas été proche de l'explosion à ce moment là.
Quant à moi, pourquoi ne pouvais-je pas les affronter?
Ils s'approchaient de plus en plus.
J'avais peur. Peur de leur magie. Peur de voir tous mes efforts pour atteindre mon but mourir avec moi. J'entendis alors un craquement de feuille. Ils n'étaient plus qu'à quelques pas, je le sentais...