Alex

Chapitre 8

...Mais comme la fille qui à vécu toutes ces épreuves et son regard changera, il me regardera avec pitié et avec compassion, tout ce que je déteste. 

Notre discussion ne faisait que tourner dans ma tête, impossible de fermer l'œil. Je ne faisais que de me tourner et me retourner cherchant en vain une position qui ferait que je m'endorme au plus vite quand une idée germa dans ma tête. Je pourrais lui dire, enfin pas tout, mais une partie et comme ça il sera content que je me dévoile un peu plus et puis peut être que ça me fera du bien d'en parler. J'hésitais, puis fini par me lever de mon lit, j'ouvris la porte et me dirigea vers la chambre d'amis, je ne pris pas la peine de frapper et m'y engouffrai. Il était endormi, je m'assis donc sur un côté du lit ce qui le fit légèrement remué. Je réfléchis un instant et ouvrit la bouche mais rien ne voulu sortir, j'étais sur le point de partir quand il se réveilla. 

- Alex, qu'est ce que tu fais la ?

- Je suis désolée, je sais que je ne suis pas facile et je te remercie d'être rester depuis ces quelques mois que je te connais, bien que je t'es envoyer sur les roses plus d'une fois. 

Il sourit et ouvrit la bouche mais je repris. 

- Non, s'il te plait laisse moi parler, tu m'as demandé de te dire ce qui ne vas pas mais la vérité c'est que il n'y a que ça dans ma vie, des choses qui ne vont pas...Hormis vous bien sur mais ce n'est pas le sujet. Quand je suis venue au monde, nous étions deux. Mes parents était heureux même si deux d'un coup faisait beaucoup. Elle est née 3 minutes avant moi, on se lâchais jamais. On partageait tout et on se ressemblait comme deux gouttes d'eau bien que j'ai toujours trouvé qu'elle était plus jolie que moi. A l'école, c'était elle la plus sociable, celle qui allait vers les autres. Elle ne me laissait jamais tomber où qu'elle aille je la suivais. On avait une relation fusionnelle, rien ne pouvait nous séparer. Mais un jour en rentrant du lycée...elle était au volant, on était à un feu rouge attendant notre tour, la musique résonnait dans la voiture, elle souriait, le feu passait au vert, elle redémarrai quand tout à coup au milieu du carrefour une voiture arriva a toute vitesse, elle n'eu pas le temps de faire quoi que ce soit. Des larmes firent leur apparitions sur mon visage. La voiture nous à percuter...Je criai son prénom, je voulais pas qu'elle ferme les yeux mais elle en pouvait plus. Après m'avoir dit qu'elle m'aimait elle s'endormit paisiblement. J'ai criée pour qu'on m'aide mais le temps que les secours arrive et nous emmène à l'hôpital, elle...elle ne respirai plus. En me réveillant j'ai demandé à la voir, mais ma mère me dit qu'elle n'avait pas survécu. Je n'ouvris plus la bouche pendant un mois. Mes blessures n'était pas très grave le chauffard ayant percuter le coté conducteur de la voiture, je rentrais à la maison au bout de 2 semaines. Et ce fus un véritable calvaire, retourner à la maison où tout me rappeler son absence, ma mère ne supportant plus de me voir, revoir son visage sur le miens, et ne supportant pas de savoir que moi j'avais survécu alors qu'elle non partie. Je me retrouvais donc seule avec mon père. Je m'arrêta quelques instant afin de calmer mes larmes. Mais ce ne fus que de courte durée, il s'absentait de plus en plus, il disait que son boulot le forçait à partir mais je sais que lui non plus ne pouvais plus vraiment supporter de revoir son visage. Nos amis était dévastés mais malgré tout ils étaient un réel soutient pour moi. Puis un jour mon père décida de déménager, j'étais totalement contre au début. Je ne voulais pas laisser ceux qui avait été la pour moi quand j'étais au plus mal, puis il a fini par me convaincre que c'était la meilleure solution. Donc nous sommes arrivés ici, et tout allait bien jusqu'à ce qu'il m'annonce qu'il devait repartir encore et tout m'est revenu en pleine face....

Sans m'en rendre compte, je venais de tout lui dévoilé. Il ne dit rien dans un premier temps puis il m'enlaça et me dit que quoi qu'il arrive il serait la puis on l'allongea l'un en face de l'autre et je me lassai emporter dans les bras de Morphée en l'espace de quelques minutes.