Elle passe devant un groupe de collégiens cachés derrière un muret.
Elle respire la fumée des trop nombreux joints calé entre leurs doigts.
Elle regarde celle-ci s'envoler tout en haut et se perdre dans le ciel.
Elle se dit qu'il fait encore moche, Putain, pourquoi les cieux pleurent ?
Elle pense que c'est p'être la faute de l'Homme, lui, qui noie les dieux sous la fumée.
Elle souffle, quelques gouttes tombent d'une gouttière pour s'écraser sur son visage.
Elle entre dans la grande rue commerciale de la ville, laideur maquillée
Elle observe avec pitié les quelques arbres fébriles qui donnent un effet de verdure.
Elle lance un regard aux poubelles à leur pied et aux déchets qui se baladent quand même.
Elle avance, ou plutôt fuit ce monde superficiel qui la désole.
Elle marche encore et se retrouve dans des quartiers mal fréquentés, comme on dit.
Elle continue sa route, ignorant les regards qui se posent sur elle.
Elle surprend les gens, ça ne se fait pas être là à une heure si tardive.
Elle tourne dans une rue sombre et découvre des gens qui se frappent et se blessent, tels des animaux,
Elle fait rapidement demi-tour et part discrètement dans la direction opposée.
Elle ne peut rien faire de toute façon, non absolument rien.
Et si vous ne saviez pas,
Elle est une chienne.•••
Et vous, pouvez-vous vraiment rien faire ?
(Merci beaucoup t'avoir lu ce texte qui est vraiment important pour moi, j'y ai beaucoup travaillé et il rassemble beaucoup de choses. N'hésitez pas à commenter pour l'améliorer ! )
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Pensées saccadées
PoetryParce que je vis. Parce que je penses. Parce que j'écris. P'tit recueil de texte pour évacuer sainement.