Malgré les épreuves

VI

Quand les vacances scolaires arrivent, vous êtes ravis,
Vous vous dites chouette !
Avant je pensais pareil,
Avant je m'en rejouissais,
Mais lorsque le divorce inévitable est advenu,
Et que mon frère et moi étions dans l'obligation d'aller chez notre père en vacances,
Je ne souriais plus à l'idée que l'école était finie.
Non, je pleurais dans le bus le vendredi soir, paniquée, pleine de peur. Effrayée à l'idée de devoir supporter deux semaines de souffrance, deux semaines privée d'affection.

Seuls l'amour de ma véritable famille, qui toujours était là pour me soutenir et m'aimer, malgré les défauts et les jours de mauvaise humeur, me portait durant ces vacances.

La pensée que mon frère m'accompagnait, que le reste de la famille nous attendait, me remplissait d'une joie profonde malgré les peurs et les douleurs.