Harceleur

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Il venait de le violer, sa victime à moitié consciente appuyé contre le mur, maintenu uniquement par de grosses menottes, nu, de la semence mêlé à du sang dégoulinant le long de ses jambes. Un sourire doux ornait le visage du violeur, remontant son sous vêtement et son pantalon, il pensait qu'enfin il était entièrement à lui, il n'avait fait qu'un avec celui qui hantait ses pensées.

Tout avait commencé il y a presque un an, Izuku avait pris un abonnement dans une salle de sport pour se muscler un peu et il l'avait vu, transpirant dans un débardeur noir moulant ses pectoraux et ses abdominaux déjà magnifiquement dessiné en train de soulever des haltères. Son biceps gauche se contractant à chaque fois qu'il levait l'haltère, qu'il était beau et sexy. Izuku sentit son coeur pulsait violemment dans sa poitrine rien qu'à cette vue des plus bandantes.

Il s'installa alors sur une des machines les plus proches de lui pour ne rien manquer du spectacle qu'offrait cet apollon. Et quand il se mit dos à lui et se baissa pour prendre un autre haltère, ce fut la vision de sa paire de fesse qui avait l'air si musclé dans son jogging qui eu raison de son contrôle.

Il dû allé se soulager dans les toilettes de la salle de sport, s'imaginant caresser le corps de sa future victime, il l'imaginait avec de jolis rougeurs sur son visage alors qu'il lui dirait voulant ne faire qu'un avec lui, son regard fiévreux et rempli de désir, son sexe si dur frottant contre le sien.

Alors qu'Izuku tremblait légèrement dans un dernier mouvement de va et vient se dit que cette vision devait devenir réalité. Il deviendrait sien pour toujours.

Alors il commença à le suivre, il voulait tout connaître de lui, à commencer par son nom, Izuku voulait susurrer son prénom quand il masturberait en pensant à tout ce qu'il lui ferait quand ils seront en couple.

Mais il déchanta vite, quelque jours après le début de ses investigations,il apprit que celui qu'il aimait n'était pas célibataire et le vert sut immédiatement qu'il n'aurait aucune chance contre lui.
Il suffisait de voir la manière dont ils se regardaient, le regard d'amoureux transi qu'il avait à l'égard de son rival. Les baisers amoureux qu'ils se donnaient, la manière dont il lui tenait la taille, les hanches...

Tous ces gestes qui auraient dû être pour lui, pour Izuku. Il devrait se débarrasser de son rival, tôt au tard, il mourra.

Ce qui consistait simplement en un suivi de celui qui l'obsédait prit rapidement des proportions plus importantes.

Il sut son nom, son prénom, son adresse, l'endroit où il travaillait, il finit par connaître ses habitudes, les endroits où il aimait manger, à connaître ses amis, ses repas préférés, à connaître son numéro de téléphone en piquant sa fiche d'identité à la salle de sport. Parfois il l'appelait mais il ne disait rien, il voulait juste entendre sa voix si proche de son oreille.

L'obsession grandit encore, au delà de pouvoir le regarder à la salle de sport, de le surveiller chez lui, et à son travail, de voir de quel façon il mangeait, l'épiant même quand il dormait lorsqu'il avait la chance que son obsession ne ferme pas le rideau. Ce n'était plus suffisant alors il le prit en photos, il en prit une puis deux, puis cinquante, puis cent.
Izuku faisait développé ses photos, les murs de son petit studio décoré de son visage, de différentes parties du corps de celui qu'il aimait, son dos, une épaule, ses fesses, ses bras...

Il arrivait que le vert parle avec les photos, il imaginait des conversations, des scénario, une première rencontre, une dispute, lors d'un resto, d'une sortie quelconque, quand il faisait l'amour... Izuku avait toujours des scénario en réserve mais cela finissait toujours de la même manière, le pantalon baissé et un mouchoir pour essuyer.

Recueil d'OS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant