Ta vengeance me blesse

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Alors c'est ça. Encore cette fois, ce sera la même chose. Je le sais car je sens l'air se refroidir. Comme toutes les fois, tu entres par ma fenêtre. As tu à ce point peur que l'on te voit avec moi? Dos à toi, je ne sens que ta présence. J'aurai du sentir une chaleur rassurante mais je ne sens que les frissons désagréable de l'anticipation qui me parcours. Je ne veux pas me retourner, je ne veux plus te regarder car je n'en peux plus de cette tristesse qui me noue le ventre à chaque fois que je vois ton visage froid et dur. À quoi penses tu? Que c'est-il passé dans cette merveilleuse tête pour que nous en arrivions là? Je me doute que tu ne recherche que la vengence et c'est pour cette raison que jamais je ne me plaint comme jamais je ne me permet d'éspéré. J'ai espéré longtemps tu sais? Que tu me prendrai, que tu m'aimerai et que tu me chérirai, mais depuis ce point de bascule, l'espoir me fuit et je la laisse partir impuissant. Que fais-tu ? Pourquoicette attente alors qu'aucun de nous deux ne fait le moindre mouvement ? J'entens ta respiration basse et lente. Évalues-tu où cette fois tu le feras ? Dépêche-toi qu'on en finisse! J'aimerai te crier tellement de chose, mais m'écouteras tu seulement? Tu ne cherches qu'à me faire souffrir plus que tu ne le fait déjà. Tu fais enfin un mouvement. Ça y est, ça va commencer...

Tu te positionne lentement derrière moi et tout aussi doucement tu poses tes mains sur mes hanches. Tu fais ensuite descendre le seul tissu recouvrant ma peau. Sortant de la douche, je n'étais vêtu que d'une serviette. Tu me pousse légèrement vers le lit et aussitôt que mes genoux le touche, tu me pousse brutalement dessus. Je tombe lourdement sur ce lit froid et tu tire violemment mes hanches pour positionner mon corps comme tu le souaite. Que suis-je pour toi? Une simple marionnette? Je me laisse quand même faire sachant que je n'arriverai à rien contre toi et je ne veux surtout pas voir ton visage en ce moment. Je sais déjà que cette fois ne sera pas différente des autres. Je ne bouge donc pas et j'attend. Je te sens bouger et j'entend, grâce à un petit bruit distinct, que tu lubrifie tes doigts. Ne t'inquiète pas, je sais que ce n'ai pas pour m'épargner la douleur que tu le fais. C'est seulement pour ne pas que tu TE face mal en me pénétrant. Moi, je suis déjà blesser depuis un moment... Tu poses finalement tes mains sur mes fesses et tu te positionne devant mon intimité. Ta chaleur brûle ma peau geler et me noue la gorge de douleur. Tu montes tes mains lentement le long de mon dos et, sans changer de vitesse, tu les redescends jusqu'à mes hanche.

Tu les agrippes et les tire brusquement vers toi pour me pénétrer violement. Je lâche un cri que je ne peux retenir. Tu n'attends pas et commence à bouger. J'ai mal, je suis surement déchirer, je n'arrive plus à respirer et je t'en veux! Je t'en veux de me faire souffrir, de ne pas voir à travers mes yeux et de ne pas comprendre ce que je ressens! Tes coups doux ne durent pas longtemps, tu me prends rapidemment avec plus de force. Je me demande pourquoi tu fais ça si pour te dépêcher d'en finir. Moi, j'ai mal, mais sous tes coups de butoir violent je ne peux rien dire. Je serre les dents le plus possible pour m'empêcher de crier toute ma douleur. J'ai mal, l'objet de plaisir se transforme en couteau qui me blesse juqu'au coeur. Il y avait tellement de façon pour me faire souffrir... Pourquoi celle-là ? Je bouge et sens tes mains raffermir leur prise. Je tends le bras et tente de prendre l'oreiller mais tu l'agrippe alors qu'il est tendu, et avec l'autre, tu les tirent vers toi. Ce mouvement change ma position ainsi que ton angle de pénétration. Tu vas plus loin,me fais plus mal et je ne peux plus empêcher mes larmes de dévaler mes joues.

Tu accélères, tu dois être proche de la fin. Quelques minutes plus tard, tu soupire te relâche en moi et tu me lâche complètement. Je retombe sur mon lit et ne bouge pas. Tu remontes ton pantalon et sors de ma chambre. Je reste pantelant et pleurant ma peine silencieusement. Tu reviens, quelques minutes plus tard, et je sens quelque chose d'humide et tiède sur ma peau. Tu nettoie. Non pas pour que je me sente moins sale, c'est seulement pour ne pas laisser de preuve de ton passage. Tu soupire et repars par ma fenêtre.

Ta vengeance me blesse #UsamisaWhere stories live. Discover now