White Ash

Chapitre III - C'est qui, lui ?

Je fixe Julia, abasourdie. N'y a t'il pas une autre solution, moins radicale que celle si ?
Certes, si j'opte pour celle si, Baptiste ne se souviendras même plus de se qu'il a vu la bas .... ni de quoi que ce soit d'autre d'ailleurs.
N'y a t'il pas une autre option ?
Cela doit faire un moment que je n'écoute plus Julia, car quand elle me demande si, oui ou non je suis d'accord avec elle, je suis incapable de lui répondre.
- Ashley, tu pourrais juste répéter ce que je viens de dire s'il te plaît ?
Je bégaie se qui pour moi ressemble à des mots, mais ça doit sortir par des sons ou des bruitage de ma bouche car Julia me regarde les yeux agrandis, comme si j'avais complètement perdue la tête.
Finalement je renonce et ne dit plus rien, attendant patiemment que Julia me dise de quoi il retourne.
Elle lève les yeux au ciel et soupire.
- Baptiste. Il te plait n'es ce pas ?
C'est à mon tour de soupirer et de lever les yeux au ciel. Je ne lui répond pas et sort de sa chambre. Julia me suit, déterminée à avoir sa réponse.
- Tu compte me répondre un jour ? Si tu ne répond pas, je considère que j'ai raison !
Je me retourne et la gratifie d'un regard glacial.
Elle insiste ..
- Ash .... s'il te plaît. Je suis ta meilleure amie j'ai le droit de savoir !
Cette fois si, s'en ai trop. Depuis quand elle se donne des droit à elle même maintenant ?!
J'explose.
- Julia lache moi un peu ! Pourquoi tu devrais absolument savoir ?!
Julia me regarde, avec son air de chien battu.
- Ash .. s'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaaaaaiiiiiiit !!!!
-C'est bon t'a gagner! Oui c'est possible que j'aime Baptiste mais je t'interdit de le dire. A personne.
Nous nous entre croisons les petits doigts et Julia saute partout sans s'arrêter pendant une dizaine de minutes.
- Je le savais ! Je le savais, je le savais !!!!
Je souris et fait la bise à Julia avant de m'en aller. Au moment ou je porte ma main à la poignée, une énorme explosion retentit.
Pas une minute à perdre, je saute dans ma Mercedes AMG GT S et passe la première vitesse. Je monte vite aux alentours des 180km/h, sur une route de campagne ...
je me fiche éperdument de tout ce qui est radar et nouvelle technologie qui servent à « assurer la sécurité routière » ou à piéger les automobilistes.
Mon agence, je ne sais pas comment, s'arrange pour que nous ne devions pas payer nos amende et que les points qui devrais être retirés de nos permis ne le soit pas.
Je passe devant le lieu de l'explosion et constate que c'est une maison. Au premier abord elle a l'air normale, à en juger de ce qu'il en reste. Pour ne pas éveiller les soupçons, je me gare une centaine de mètres plus loin. Tant pis pour mon mal de pied, je suis en mission.
Afin de ne pas me faire repérer, je passe par les jardins des maisons proches de ce qui a certainement était une explosion, en vérifiant d'abord qu'il n'y ai pas d'alarme.
Je rampe et escalade les clôtures.
Arrivée à une dizaine de mettre de la maison noircie par les flammes, ou plutôt de ce qui en reste, je m'accroupis près d'un mur, pour reprendre mon souffle.
J'entends tout d'abord un murmure, qui deviens vite une voix claire et virile.
- Toutes les preuves remontant à nous on étaient dissimulées, madame.
Suivie d'une voix plus féminine.
- Tres bien Evan, je vous remercie.
J'entend des pas pressés, suivis d'un claquement de portière et d'un bruit de moteur qui démarre.
J'attend une dizaine de minute avant d'être sure de pouvoir sortir à découvert sans être repérée.
C'est qui eux maintenant ? Comme si je n'avais pas assez de problèmes comme ça !
Je sort et me dirige vers la cabane que j'avais repéré lorsque que j'avais constaté les dégâts. Elle est petite et en bois de chêne, et, je ne sais pas comment elle tiens encore debout, surtout après l'explosion.
J'assène un violent coup de pied en bas de la petite porte qui s'ouvre sans broncher.
J'entre et m'accroupie dans un coin et observe l'intérieur de la cabane à travers mon viseur.
Des armes. Il n'y a que ça, dans le moindre petit recoin.
Je suis sur le point de saisir un sniper poussiéreux, lorsque j'entend un craquement de branche.
Je sors l'arme à la main et pointe mon arme dans la direction vers la quelle j'ai entendu le bruit. Un homme, a en juger de sa masse corporel, se tiens debout sans bouger à à peine cinq mètre de moi. Il a le visage masqué et seul ses cheveux, coiffés comme s'il venais de participer à un match de catch, et sa bouche son visible.
Il jette son arme à Terre, et, devant mon air incrédule, je vois ses lèvres remonter en un rire en coin.
Il enlève sa cagoule et la jette. Celle si s'en vas rejoindre sa carabine, à Terre.
Je reste stupéfaite devant sa beauté, même si je ne devrais pas. Ses lèvres, pulpeuse, se tende pour devenir un magnifique sourire, dévoilant deux rangés de dents parfaitement blanches, et des yeux bleu s'apparentant à celui de la mer.
Durant les cinq bonnes minutes pendant lesquels je l'observe, je ne m'étais pas rendue compte que lui aussi me dévisage.... gênée, je rougie, je me retourne et m'en vais, tout en gardant le garçon dans mon champ de vision, grâce à la partie réfléchissante de mon arme.
Je remonte dans ma voiture et repart chez Julia.
Je monte dans sa chambre, où elle m'accueille à bras ouverts. Bien sure, elle veux tout savoir.
Nous ne reparlons même pas de notre embrouille du matin, car cela n'a aucunes importances. Je lui raconte la mystérieuse conversation que j'ai surprise mais je ne lui parle de ma rencontre avec le garçon.
Elle croirais à un compte de fée mais me ferais tout de même la morale au sujet de Baptiste, et je n'ai absolument pas besoin de ça maintenant. Je suis déjà assez perdue comme ça et il ne faudrais pas que Julia en rajoute une louche.
Je me lève prêt a m'en aller, quand je me rappelle pourquoi je suis venue et lui tend une arme de petit calibre, pour sa défense personnelle.
Elle me regarde, décontenancée.
- Que veux tu que je fasse avec ça ?
- On ne sais pas encore ce que cherche exactement l'organisation qui a fait exploser la maison.... je serais plus tranquille si tu a de quoi te défendre.
- En parlant de ça, tu sais à qui appartenais la maison ?
- Non.... je pensais que tu pourrais te renseigner....?
Julia lève les yeux au ciel puis finalement accepte.
Elle a mon âge et pourrais très bien être engagée, elle aussi, par le FBI, grâce à son génie informatique.
Je lui tend un boîtier destiné à m'appeler à la moindre pression sur son unique bouton.
- C'est bon ? Je sais me défendre tu sais, je n'ai pas besoin de tout tes machins !
Je sais que je suis lourde, mais connaissant Julia, elle appuieras sur le bouton au moindre bruit qu'elle entendras cette nuit.
Je me lève prête à m'en aller et lui fait la bise
- De toute façon, on se voit demain, au lycée ?
Je suis prise d'un fou rire face à la grimace qu'esquisse Julia a l'entente de se mot qu'elle déteste tant, «lycée »
Si Julia déteste tant le lycée, elle y voit quand même quelques avantages.... c'est le seul endroit où ses parents l'autorise à voir Quentin, son petit ami.
Quentin et Julia se sont mis en couple avant même que je les connaisses, et le moins qu'on puisse dire est qu'ils sont inséparables...
Elle range son arme et le petit boîtier dans sa table de chevet et je m'en vais. Je dit au revoir a Mme Artwood qui jardine toujours et j'attache ma ceinture de sécurité.
Je démarre le moteur de ma Mercedes et suis le couché de soleil jusqu'à chez moi, ou ma petite sœur, Chelsea, m'ouvre la porte d'entrée.
Chelsea n'a que trois ans de moins que moi, donc quatorze ans. Elle est blonde aux yeux bleus clairs, et beaucoup plus jolie que moi.

Je vais me coucher, avec une envie d'oublier cette journée, comme beaucoup d'autre.

3ème chapitre terminé💖
Avis/critiques ??