Les escadrons de la mort

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J’ai eu des mains faites pour tenir une hache,
J’ai fait sauter des têtes comme un guerrier appach’.
J’ai laissé des reins portant les cicatrices,
Des lanières s’abattant lors du supplice.

Ma friction congestionne les nerfs sous cutanés,
Ce qui accentue chacun des coups de cinglés.
Affamé de violence mon acéphale maigrit,
Il me faut de la viande insatiable appétit.

Même avec de l’arthrite j’excelle avec l’autre main,
Appelle ça de l’art triste en rouge les murs je peints.
Sur la place de l’église le public est témoin.

C’est moi qui rend justice qui prend le souffle dernier.
L’odeur de la flétrissure commence à manquer,
Là où les chaux-vives sont des ions calcinés.

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