Le Mensonge Du Loup T1 (Pause)

~Chapitre 2~

Je me reveillais dans une cave sombre. Il faisait froid et humide. Blue n'était pas là, d'ailleurs personne n'était là!
Aucune lumière ne pénétrait la pièce mais une ampoule usée pendait au plafond la pièce et éclairait le lieu par une lueur faible.
Il me fut un temps d'adaptation pour pouvoir voir l'environnement qui m'entourait, c'est pourquoi j'en avais oublié ma douleur à l'épaule.
Je me souvins peu à peu de ce qui c'était passé et je paniquais soudainement.
Que faisais-je ici ? D'ailleurs, quel était cet endroit?
J'examinais alors plus minutieusement la pièce unique. A vrai dire, il n'y avait pas grand chose: de la poussière, un lit et ce qui me paraissait une comode ou bien une coiffeuse. Tout avait l'air usé par le temps.
Je remarquais une petite porte, pas très haute ni très large mais suffisante pour un enfant de 10 ans.
La poignée mit tout à coup à tourner et je fis la chose la plus stupide que l'on puisse faire dans ce cas là: Je m'allongeais sur le lit dur comme du béton et fermait les yeux.
Une femme brune arriva. Elle portait une robe violette et un collier en forme de renard ou de dingo.
J'ignore d'où venait ce parfum mais depuis son arrivée, une odeur de chien mouillé régnait en ces lieux.
Mon coeur battait la chamade. La peut et l'inquiétude me tourmentait. Des questions sans réponse se balladaient dans ma tête mais cette personne m'empêchait de réfléchir:
La dame, penchée sur mon épaule, m'adressa un grand sourire lorsque j'eus entrouvert les yeux. Elle se pencha un peu plus et me murmura une phrase à l'oreille: "Contrôle l'animal qui somnole en toi." Puis elle repartit, me laissant de nouveau seule dans cet endroit inquiétant.
Je remarquais alors un détail qui m'avait échappé: Je sentais de l'air, un courant.
Rien d'accablant, c'est vrai, mais sachant que la pièce ne possédait qu'une seule porte cal feutrée, le semblant de vent ne pouvait venir que d'ailleurs.
Une sortie ? Il fallait que j'en ai le coeur sur.
Me levant, je trainais mon index sur les 4 murs à la recherche d'une encoche.
Je me rapprochais du souffle. Il me paraissait tellement loin! L'adreline présente à ce moment dans mon cerveau tout entier ne me permettait pas réfléchir correctement, de me rendre compte de ce qu'il m'arrivait.
J'arrêtais alors d'avancer et regardait mon doigt. Une perle de sang en coulait!
Pas de doute, il y avait bien un repli, sur lequel je m'étais aggripée.
Je me baissai, regardai cette partie du mur qui m'avait blessée et aperçu alors un trou.
J'en approchais mon oeil mais le retirais immédiatement, surprise... Il y avait une autre pièce, pareil à celle dans laquelle je me trouvais mais c'était... Un loup... qui était allongée sur le lit.

/!\ A partir de la, incohérences/!\