Ce qu' il se passe derrière la porte

"Il n'est jamais trop tard pour un nouveau départ"

???: Léa, réveil Toi, il est 10h, on va déjeuner ?
J'ouvre les yeux, c'était Audrey, mon amie.
Moi: d'accord
On descend et quand on arrive dans la cuisine tout le monde est à table, sauf une personne...
moi: elle est ou maman ?
Ma sœur: elle est rentrée à la maison, d'ailleurs va faire ton sac, on rentre.

Sans même dire bonjour à qui que ce soit, je suis partie prendre ma douche et faire mon sac, j'ai dis au revoir à tout le monde et nous sommes repartis avec ma sœur.
Sur le trajet nous n'avons pas prononcer un seul mot, elle pensait et moi aussi... j'ai beaucoup réfléchi à ça... certes c'est ma grande sœur mais elle est plus émotive et fragile que moi... elle a tout vu, tout entendu... par ma faute... j'ai détruit sa vie ... aujourd'hui encore je l'entends pleurer la nuit... elle a été à l'hôpital voir un psychologue et aujourd'hui encore elle n'en dort plus... jamais je ne me le pardonnerais...
Lorsque l'on arrive devant la maison, on ouvre la porte, une sensation très étrange m'envahit, comme une force qui m'interdit d'entrée. Je prend mon courage à deux mains et je rentre. Ma mère était en train de faire le ménage... qui sait ce qu'elle a dû nettoyer ...
Elle m'affirme qu'elle va bien, qu'elle retourne travailler demain et que personne oh bien personne ne doit être au courant... Je ne comprend pas, c'est lui qui devait avoir honte, pas nous ! Pourquoi es ce qu'on devrait se taire et de cacher alors que c'est lui qui est en tord?
Je monte dans ma chambre, j'ouvre la porte, je m'effondre... c'est dans cette pièce que tout à commencer... c'est dans cette pièce qu'il m'a frappé ... Un peu symboliquement j'ouvre la fenêtre, comme pour évacuer ces mauvaises ondes. J'ai rangé ma chambre, tout ces objets qui étaient par terre... il les avaient mis à terre...
Puis j'entends des pleurs, je descends...
Elle était assise sur le canapé, elle avait l'air paniquée ...
Moi: maman...
Elle: c'était la police
Moi: oh...
Elle: il sort tout à l'heure à 16h, il a l'interdiction d'approcher de la maison mais la police dit de faire attention, qu'il y a de grandes chances qu'il cherche à venir.
Moi: on ferme les volets! On ferme à clés ! On préviens les voisins! Je ne veux plus le voir !
On a attendu, toute la journée nous étions paniquées, il n'est pas venu.